30 novembre 2010

Les poules préfèrent les cages, d'Armand Farrachi

Les poules préfèrent les cages
Quand la science et l'industrie

nous font croire n'importe quoi

d'Armand Farrachi


Il y a quelques années, une étude scientifique sur le comportement des poules élevées en batterie concluait qu'elles n'étaient pas gênées par leur cage mais s'y trouvaient, au contraire, plus en sécurité qu'ailleurs.

De là à dire que les poules préfèrent les cages, il n'y a qu'un pas. Pourquoi ne pas dire alors que les veaux préfèrent être enchaînés dans l'obscurité, les otaries exhibées dans des cirques et les Indiens parqués dans des réserves ?

Nous-mêmes, ne sommes-nous pas de plus en plus amenés à définir notre "bien-être" en fonction d'une économie qui n'hésite plus à soumettre l'homme aux impératifs de l'industrie ?

Sans éthique ni morale, l'entreprise totalitaire est déjà à l'oeuvre sous diverses formes : génie génétique, pouvoir technologique, pollution et destruction de la nature, manipulation des consciences... Nous sommes dès à présent menacés par une nouvelle forme d'oppression, en attendant peut-être l'élimination progressive de tout ce qui est vivant... donc gênant.

Armand Farrachi, l'auteur des "Ennemis de la Terre", nous dit pourquoi et comment dans un texte particulièrement corrosif et critique. Car heureusement, il nous reste encore le droit - ou le devoir - d'en rire.

Les poules préfèrent les cages, Armand Farrachi, Editions Albin Michel, 2000, 140 pages

A propos de l'auteur

Armand Farrachi, romancier et essayiste, est l'auteur de plusieurs ouvrages dont notamment un document sur l'écologie : "Les Ennemis de la Terre", et l'auteur de la préface du livre Droits des animaux - Théories d'un mouvement, d'Enrique Utria.

Pour en savoir plus

- La note de lecture de Sébastien Arsac
- La note de lecture de Sylvie Simon
- L'Adieu au tigre, d'Armand Farrachi

Ci-dessous, l'excellent article

SILENCE, ON SOUFFRE !

Pitié pour la condition animale

Source :
Le Monde diplomatique

«La tragédie du jour suivant, écrivait Edward Gibbon (1) à propos des spectacles romains, consista dans un massacre de cent lions, d’autant de lionnes, de deux cents léopards et de trois cents ours.» Le temps de ces spectacles odieux est révolu (même si divers combats de coqs ou de taureaux font penser qu’on pourrait encore remplir un cirque avec des amateurs de sang). Mais la vérité, si l’on consent à la regarder en face, est que notre société fait preuve d’une plus grande et plus secrète cruauté. Aucune civilisation n’a jamais infligé d’aussi dures souffrances aux animaux que la nôtre, au nom de la production rationnelle «au coût le plus bas». Pour sept cents fauves massacrés un jour de fête dans l’Empire romain, ce sont des millions d’animaux que nos sociétés condamnent à un long martyre.- Par Armand Farrachi
-
N’ayons pas peur des mots : la France est couverte de camps de concentration et de salles de torture. Des convois de l’horreur la sillonnent à tout instant et en tous sens. Pour cause d’élevage intensif, les fermes, devenues des «exploitations», se sont reconverties en centres de détention à régime sévère, et les «fillettes» de Louis XI passeraient pour de véritables hangars face aux dispositifs où l’on enferme des créatures que la nature avait conçues pour la lumière, pour le mouvement et pour l’espace.

En France, 50 millions de poules pondeuses -à qui l’on a souvent tranché le bec au fer rouge- sont incarcérées à vie dans des cages minuscules où elles ne peuvent ni dormir ni étendre les ailes, mais seulement absorber une nourriture éventuellement issue de fosses septiques et de boues d’épuration... Les truies sont sanglées jour et nuit dans des stalles qui leur interdisent toute espèce de mouvement, et ce pendant deux ans et demi... Des veaux de 145 kg sont enchaînés dans l’obscurité en cases de 0,81m... Des poulets, dits «de chair», ont les flancs si hypertrophiés que leurs os ne les portent plus et qu’il leur est impossible de se déplacer. Au moyen d’un tube de 40cm enfoncé dans l’oesophage, des appareils pneumatiques font avaler chaque jour 3kg de maïs brûlant (l’équivalent de 15kg pour un humain) à des canards et à des oies immobilisés dans des «cercueils» grillagés, puisque, de toute façon, ils ne peuvent plus se tenir debout. Pour finir cette existence qui a surtout le mérite d’être brève, beaucoup seront transportés dans des conditions effroyables, entassés sans nourriture, sans soins, sans eau, au cours de voyages proprement étouffants, interminables et souvent fatals. Qui a vu cela ne l’oublie plus jamais.

En Chine, où il est courant d’ébouillanter et d’écorcher vifs les animaux, des ours sauvages sont enfermés jusqu’à ce que mort s’ensuive dans des cages où ils ne peuvent pas même s’asseoir et où ils perdent jusqu’à l’usage de leurs membres. Une sonde est en permanence enfoncée dans leur foie pour y prélever la bile, utilisée en médecine traditionnelle. En Occident, la «communauté scientifique» fignole des animaux d’un genre nouveau : sans poils ni plumes ni graisse, aveugles et dotés de quatre cuisses, manifestement conçus pour le bonheur au grand air ! Il serait long, et pénible, de multiplier les exemples.

Pour ces millions, pour ces milliards d’animaux, le simple fait de vivre, depuis la naissance jusqu’à la mort, est un supplice de chaque seconde, et ces régimes épouvantables leur sont infligés pour des raisons si mesquines qu’on a peine à croire que des êtres humains puissent s’en prévaloir sans honte : une chair plus blanche, quelques centimes gagnés sur un oeuf, un peu de muscle en plus autour de l’os. «Cruelles friandises», disait Plutarque (2).

Quant aux animaux sauvages, pour n’en dire qu’un mot, on se doute qu’ils ne sont guère épargnés par le piège, le fusil, le poison, le trafic, la pollution ou la destruction de leur habitat. 8 500 espèces de vertébrés sont menacées d’extinction à court terme. L’homme est seul responsable de cette extermination qui ne peut être comparée qu’aux extinctions massives du mésozoïque. Au Cameroun, les grands singes sont actuellement victimes de ce qui mérite pleinement d’être appelé une destruction systématique, comparable à une sorte de génocide. Et, dans le domaine de la protection des animaux sauvages, ce n’est certes pas la France qui pourra donner des leçons, elle qui montre tant de zèle à légaliser le braconnage.

On a vu récemment de monstrueuses hécatombes (3), de terribles holocaustes (4) où les animaux étaient non pas «euthanasiés», comme on le dit pudiquement, mais massacrés et brûlés par milliers, par millions en Grande-Bretagne, victimes d’une maladie le plus souvent sans réelle gravité (la fièvre aphteuse), mais coupables de gêner le commerce et de déprécier la marchandise. Il faut d’ailleurs savoir que les abattages continuent après l’épizootie et que 450.000 vaches saines sont actuellement sacrifiées en France à «l’assainissement du marché». Ce traitement, déjà révoltant quand il s’agit de lait ou de choux-fleurs, est-il admissible sur des êtres sensibles, affectueux et craintifs, et qui ne demandent qu’à vivre ? Rares ont été les professionnels qui se sont plaints d’autre chose que du montant ou de la rapidité de versement des primes au moyen desquelles on s’acharne à maintenir coûte que coûte une agriculture de cauchemar : un système d’indemnités après sinistre, une prime à la torture et à la pollution ? Qui n’a pensé aux pires horreurs médiévales en voyant ces crémations en masse, ces charniers remplis à la pelleteuse ? A quelle horreur veut-on nous préparer en appelant «sensiblerie» ou «zoophilie» toute compassion à l’égard de la condition animale ?

Ces condamnés sans langage

Les sentiments et les affaires n’ont jamais fait bon ménage, mais il semble quand même qu’on ait franchi les limites du supportable. Un producteur fait-il encore la différence entre une créature qui souffre et un objet manufacturé, quand il appelle un veau «le produit de la vache» ? Et alors qu’on entend de plus en plus souvent parler d’«organes vitaux» pour les voitures et de «pièces détachées» pour les corps ?

Il est vrai que partout des hommes, des femmes, des enfants sont victimes de l’injustice, de l’arbitraire, de la misère ou de mauvais traitements, que l’humiliation du prochain est un principe universel, que trop d’innocents croupissent en prison. Mais les souffrances s’additionnent sans s’exclure. «Dans le combat pour la vie, écrit Raoul Vanegeim, tout est prioritaire.» Peut-on être heureux quand on sait que d’autres êtres vivants, quels qu’ils soient, gémissent ?

Ceux que la souffrance animale laisse indifférents, fait sourire ou hausser les épaules au nom des «priorités» devraient se demander si leur réaction ne ressemble pas à celle des adeptes de l’inégalité, partisans de l’esclavage jusqu’au début du XIXe siècle, ou des adversaires du vote des femmes voilà à peine plus de cinquante ans. Au Cambodge, au Rwanda, dans les Balkans et ailleurs, n’a-t-on pas fait valoir également une «priorité» entre les plus proches voisins de nationalité, de religion, de «race» ou de sexe pour renvoyer les victimes à l’étrangeté, et si possible à l’animalité, afin de les éliminer plus facilement ?

Notre compassion est-elle si limitée qu’il faille établir des hiérarchies subjectives entre ceux qui méritent d’être sauvés en premier lieu, puis en second, puis plus du tout ? Faudra-t-il attendre qu’il n’y ait plus un seul Européen dans le malheur avant de se soucier des Africains, ou que tous les humains soient comblés pour s’occuper des animaux ? A quel odieux «choix de Sophie» serions-nous alors sans cesse confrontés ?

Claude Lévi-Strauss a écrit : «L’homme occidental ne peut-il comprendre qu’en s’arrogeant le droit de séparer radicalement l’humanité de l’animalité, en accordant à l’une tout ce qu’il retirait à l’autre, il ouvrait un cycle maudit, et que la même frontière, constamment reculée, servirait à écarter des hommes d’autres hommes, à revendiquer au profit de minorités toujours plus restreintes le privilège d’un humanisme corrompu aussitôt que né pour avoir emprunté à l’amour-propre son principe et sa notion ? (...) L’unique espoir pour chacun d’entre nous de n’être pas traité en bête par ses semblables est que tous ses semblables, lui le premier, s’éprouvent immédiatement comme des êtres souffrants.»

Au risque de choquer, demandons-le franchement : pourquoi les hommes auraient-ils le droit de se conduire avec les non-humains comme des barbares avec des innocents, et faudra-t-il toujours être l’inquisiteur, le démon, l’esclavagiste ou l’oppresseur d’un autre ? Quelle vie est a priori méprisable ? Tant que certains se croiront autorisés à maltraiter un être sensible parce qu’il porte des cornes ou des plumes, nul ne sera à l’abri.

La cause des animaux a beaucoup avancé, dans les faits comme dans les mentalités. Rien qu’en France, des dizaines d’associations la défendent, et jamais elle n’a rassemblé dans le monde autant de militants. Quatre-vingt-dix pour cent des Français se déclarent prêts à payer 15 centimes de plus un oeuf de poule libre. Même la législation évolue. Mais peu, et lentement. Et les phénomènes d’extinction massive et d’élevage intensif rattrapent vite les quelques avancées, non pour des motifs sentimentaux ou philosophiques (car l’opinion s’indigne sincèrement des brutalités envers les animaux), mais, encore une fois, pour cette même raison économique, qui s’oppose obstinément à la sensibilité individuelle.

Aux innombrables condamnés sans langage qui espèrent de nous des gestes qui ne viendront pas, nous n’avons à offrir que de bien piètres signes. On ne s’attend pas à ce que les Français deviennent tous végétariens ni, comme certains le demandent, que les droits humains soient étendus au singe. Mais quelle honte y aurait-il à faire un pas dans le sens de la compassion, à créer par exemple un secrétariat d’Etat à la condition animale comme il y en a un à l’économie solidaire ? La Belgique n’a pas craint de le faire. La Pologne a renoncé au gavage ; la Grande-Bretagne envisage d’interdire la chasse à courre. Malgré sa politique agricole, l’Europe s’est déjà timidement mais réellement penchée sur la question de l’élevage, de la chasse, de l’expérimentation et du bien-être. Tôt ou tard, on s’indignera massivement que des hommes aient pu torturer des animaux, même pour des raisons économiques, comme on s’indigne aujourd’hui des massacres romains, des bûchers, du chevalet et de la roue. N’est-il pas préférable que le plus tôt soit le mieux ?

Armand Farrachi.

(1) Edward Gibbon (1737-1794), historien anglais, auteur en particulier d’un livre très célèbre : Histoire du déclin et de la chute de l’Empire romain, en 1776.
(2) Plutarque (49-125), biographe et moraliste grec, auteur en particulier des Vies parallèles.
(3) Du grec hékatombé qui veut dire : «sacrifice de cent (hékaton) boeufs (bous)».
(4) Du grec holocaustum, «brûlé tout entier».

28 novembre 2010

Les laitages : Une sacrée vacherie ! de Nicolas Le Berre

Les laitages : Une sacrée vacherie !
du Dr Nicolas Le Berre


Voici maintenant 20 ans, Nicolas Le Berre publiait "Le lait : Une sacrée vacherie ?" chez le même éditeur. Ce livre eut un retentissement considérable. En effet, pour la première fois, un médecin osait démontrer que le lait n’est pas un produit bénéfique pour l’homme, contrairement à ce qu’affirme l’industrie agro-alimentaire. D’ailleurs, le public suivit l’auteur, car il se vendit à plusieurs milliers d’exemplaires.

Aujourd’hui, avec "Les laitages : Une sacrée vacherie !" Nicolas Le Berre approfondit sa thèse. Et vous remarquerez, par rapport au premier titre, qui posait une question, celui-ci devient affirmatif. Non, le lait n’est pas la panacée qu’on veut nous faire croire. Mieux, supprimez le lait et les produits laitiers, et vous verrez que votre corps vous remerciera.

Au fil des ans, des spécialistes ont soutenu le combat de notre auteur, comme le professeur Joyeux, par exemple. Bien sûr, certains confrères de l’auteur ne sont pas d’accord avec les affirmations de Nicolas Le Berre. Ainsi, le professeur Bourre vient de sortir un ouvrage "pro lait" qui fait l’éloge des laitages… Lisez et parlez autour de vous des méfaits du lait et des laitages ! Les supprimer améliorera votre santé !

Un éditeur normand connu depuis plus de trente ans qui ose publier un ouvrage contre le lait, il fallait le faire !

Les laitages : Une sacrée vacherie ! Nicolas Le Berre, Editions Charles Corlet, 2010, 190 pages

A propos de l'auteur

Nicolas Le Berre est médecin homéopathe, acupuncteur, professeur de yoga, conférencier et auteur de livres sur l'alimentation saine.

Pour en savoir plus

- Lait de vache : Blancheur trompeuse, d'Anne Laroche-Walter
- Le lait pas si blanc, de Chantal et Lionel Clergeaud
- Lait, mensonges et propagande - de Thierry Souccar
- Le Rapport Campbell, de Colin et Thomas Campbell

26 novembre 2010

Lait de vache : Blancheur trompeuse, d'Anne Laroche-Walter

Lait de vache : Blancheur trompeuse
Mefiez-vous des faux amis

d'Anne Laroche-Walter

préface du Dr Jean Seignalet


La question : Le lait de vache, destiné au veau qui grossit d'un kilogramme par jour pendant 6 mois, est-il adapté au bébé et à l'homme, seul mammifère à se nourrir du lait d'une autre espèce ?

La réponse : De nombreuses recherches ont conduit médecins, hygiénistes et chercheurs à soupçonner la nocivité du lait de vache et à le considérer comme un aliment non spécifique à l'homme, responsable de nombreuses pathologies. Cette idée renverse ce que la médecine croyait savoir, heurte nos croyances et notre relation affective au lait et rend difficile un nouveau regard sur cet aliment et les changements alimentaires qui en découlent. Mais pour beaucoup la santé est à ce prix.

Lait de vache : Blancheur trompeuse, Anne Laroche-Walter, Préface : Dr Jean Seignalet, Editions Jouvence, 1998, 96 pages

A propos de l'auteur

Anne Laroche-Walter est iridologue, nutritionniste du CEHMN (Collège européen de naturopathie), conférencière et auteur de nombreux articles sur la vie saine. Ancienne chevrière reconvertie, elle connaît sous tous ses angles la question des différents laits.

Sommaire

- Préface du Dr Seignalet
- Introduction
- Le lait maternel
- Pourquoi dire "non" au lait de vache
- D'autres en parlent…
- Comment remplacer le lait
- Les témoignages
- Conclusion
- Bibliographie

Pour en savoir plus

- Le lait pas si blanc, de Chantal et Lionel Clergeaud
- Vivons sans lait pour vivre mieux, de Natacha Duhaut et Béatrice Thibault
- Lait, mensonges et propagande - de Thierry Souccar
- Le Rapport Campbell, de Colin et Thomas Campbell

Le lait pas si blanc, de Chantal et Lionel Clergeaud

Le lait pas si blanc
de Chantal et Lionel Clergeaud


Tout ce que l'on ne vous dit pas

sur le lait et les produits laitiers


Depuis une cinquantaine d'années, la consommation de lait de vache a augmenté dans des proportions considérables. Le lait est devenu synonyme de santé. Il faut boire du lait ou en manger sous forme de fromages, crème fraîche, desserts... (1 litre par jour est recommandé en moyenne).

Or le lait de vache malgré sa blancheur n'est pas l'aliment parfait que l'on nous impose : il ne l'est que pour le veau ! Partout dans le monde, de nombreuses voix s'élèvent de médecins, chercheurs, biologistes qui dénoncent les divers maux que le lait peut engendrer - chez les enfants comme chez les adultes -, et nous incitent à la prudence, surtout en cas de problèmes de santé (allergies, eczéma, affections respiratoires, problèmes digestifs). Des relations ont été mises en évidence entre lait et certains cancers (sein et prostate notamment) et autres maladies graves.

La composition du lait n'est pas seule en cause, sa qualité aussi laisse à désirer : ses multiples transformations, les traitements subis par les vaches, leur nourriture, dénaturent encore cet aliment. Malgré cela la propagande autour du lait reste inchangée. S'attaquer au lait et par là-même aux sacro-saints lobbies de l'industrie agro-alimentaire n'est pas chose facile. D'énormes intérêts financiers sont en jeu et nos gouvernants ne peuvent les remettre en cause même si notre santé doit en pâtir.

Si vous pensez que le lait est la meilleure source de calcium, qu'il est un aliment naturel et sain, qu'il est irremplaçable, enfin que le lait est indispensable à la santé, lisez ce livre, informez-vous et jugez en toute connaissance de cause.

Le lait pas si blanc, Chantal et Lionel Clergeaud, Editions Les 3 Spirales, 2006, 197 pages

A propos des auteurs

Chantal et Lionel Clergeaud, naturopathes et ostéopathes, ont à coeur de transmettre leur expérience sur les avantages d'une alimentation biologique, saine et équilibrée. Auteurs de nombreux ouvrages, ils animent aussi des cours de cuisine et de nutrition et participent à des revues de santé naturelle.

Sommaire

- Le lait cru... identique au lait cuit ?
- Le lait est-il un aliment sain ?
- Le lait et la santé
- Le lait est-il un aliment indispensable à l'homme ?
- Le lait de vache peut-il remplacer le lait maternel ?
- Faut-il boire du lait pour éviter les carences en calcium ?
- Faut-il boire du lait pour éviter, prévenir et enrayer l'ostéoporose ?
- Les produits laitiers sont-ils meilleurs que le lait ?
- Desserts lactés : desserts de qualité ?
- Comment remplacer le lait de vache ?
- En guise de conclusion

Pour en savoir plus

- Vivons sans lait pour vivre mieux, de Natacha Duhaut et Béatrice Thibault
- Lait, mensonges et propagande - de Thierry Souccar
- Le Rapport Campbell, de Colin et Thomas Campbell
- La viande et le lait, de Christian Tal Schaller

24 novembre 2010

Le végétarien sans peine, de Gabriel Bertaud

Le végétarien sans peine
de Gabriel Bertaud


"Tu n'es titulaire de ton permis de végétarien que depuis un mois, mais tu n'oses pas le dire ? Tu veux chasser la viande de ton alimentation, mais tu craques encore parfois pour un sandwich grec ? Tu es carnivore, mais tes nuits sont hantées d'abattoirs et de farines animales ? Ce manuel de survie t'est destiné. Tu y apprendras à faire ton coming out devant le gigot dominical, à répondre aux attaques surprises des carnivores, à t'habiller végétarien, bref : à survivre en milieu hostile." - Gabriel Bertaud

Avec clarté, concision et une bonne dose d'humour, Gabriel Bertaud livre au végétarien débutant le mode d'emploi pour "parler" le végétarien sans peine, c'est-à-dire manger, s'habiller, se maquiller, sortir, flirter, lire, s'instruire, prier, militer, philosopher, surfer, voyager, préserver sa santé et cuisiner de savoureuses recettes... sans faire de mal à nos amis les animaux.

Le végétarien sans peine, Gabriel Bertaud, Editions Presses du Châtelet, 2003, 318 pages

A propos de l'auteur

Né en 1960, Gabriel Bertaud est art-thérapeute. A 33 ans, il devient végétarien en voyant un lion dévorer une gazelle. Père de deux enfants néanmoins omnivores, il pratique la course à pied et le tourisme végétarien.

Pour en savoir plus

- L'article Survivre en milieu hostile (critique du livre)
- Ces bêtes qu'on abat, de Jean-Luc Daub
- Végétarisme et non-violence, de Marjolaine Jolicoeur
- Arrêtons d'être carnivores ! de Claude Servanton
- Bidoche, de Fabrice Nicolino
- La rubrique végétarisme et végétalisme pour de nombreux autres livres sur le même thème

L'avis d'un lecteur
Source

Le livre de l'apprenti végétarien

Ce livre plein d'humour apporte tout ce qu'il faut savoir pour se diriger vers un végétarisme éclairé. Il explique le pourquoi et le comment du végétarisme (santé, écologie, philosophie...). Il est rempli de bons conseils, de témoignages et agrémenté de quelques recettes. Hautement recommandable pour toutes les personnes qui souhaitent faire le pas du végétarisme ou qui l'ont déjà effectué et veulent approfondir sans prise de tête leur démarche. Drôle, précis, clair et bien documenté, que demander de plus ?

Arrêtons d'être carnivores ! de Claude Servanton

Arrêtons d'être carnivores !
de Claude Servanton


Voici une réflexion synthétique et frappante qui a de quoi donner le vertige ! L'auteur lève enfin le voile sur les non-dits qui entourent la consommation de la viande et confirme les dangers de l'indigestion carnivore. A travers une analyse de l'évolution alimentaire de l'humanité, il nous livre des constats alarmants : la viande contient des toxines néfastes, les animaux ne sont élevés que dans une perspective de rentabilité... Que pouvons-nous faire face aux lobbies industriels alors qu'une grande inertie écrase les consciences ?

Un livre documenté et didactique qui permet de mieux comprendre les dangers de notre alimentation et la manipulation commerciale que nous subissons. Tout en lançant un pavé dans la mare des industries agroalimentaires, il propose une alternative et montre le chemin pour une nouvelle consommation, saine et respectueuse.

Arrêtons d'être carnivores !, Claude Servanton, Editions Alphée, 2010, 124 pages

A propos de l'auteur

Claude Servanton enseigne la cuisine depuis plus de 15 ans et fut également restaurateur. Proposant une cuisine végétarienne, il s'est orienté vers une réflexion philosophique et humaniste sur le comportement humain et son mode d'alimentation. Il s'est alors intéressé aux méthodes agrobiologiques et biodynamiques : respectueuses de l'environnement, elles portent une attention particulière aux animaux et à la nature pour aboutir à un équilibre spirituel harmonieux.

Pour en savoir plus

- Le blog de l'auteur
- Une interview de Claude Servanton
- Ces bêtes qu'on abat, de Jean-Luc Daub
- Se nourrir sans faire souffrir, de John Robbins
- Sans viande et très heureux, de François Couplan
- La rubrique végétarisme et végétalisme pour de nombreux autres livres sur le même thème

22 novembre 2010

Un mode de vie : végétarien et végétalien, par la Société Théosophique

Un mode de vie :
végétarien et végétalien

Publié par la

Société Théosophique en Europe

La fréquence des questions reliées à la façon de mener une vie exempte de cruauté et le désir de soulager la souffrance des animaux fut à l'origine de ce petit livret présentant les modes de vie végétarien et végétalien.

Puisqu'il n'a plus à être démontré que la vie est un tout indivisible, et que tout est interdépendant, pour chaque animal à qui est épargné le massacre et la souffrance, l'évolution spirituelle de l'humanité est facilitée.

Au sommaire : Des recettes, des exemples de menus, des conseils utiles.

Un mode de vie : végétarien et végétalien, Publie par la Société Théosophique en Europe, Editions Adyar, 2007, 82 pages

Pour en savoir plus

- Le Rapport Campbell, de Colin et Thomas Campbell
- Se nourrir sans faire souffrir, de John Robbins
- La rubrique végétarisme et végétalisme pour de nombreux autres livres sur le même thème
Extrait
Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Initiation au végétarisme, de Vincent Gerbe

Initiation au végétarisme
de Vincent Gerbe

Le conformisme alimentaire actuel reposant essentiellement sur des aliments dénaturés, saturés d'additifs chimiques nocifs, sur un "carnivorisme" excessif et malsain, entraîne de multiples carences nutritionnelles et est à l'origine de bien de nos maladies dites "de civilisation".

Devenir végétarien, c'est retrouver un équilibre personnel, tant physiologique que psychologique, à travers une remise en cause de nos mauvaises habitudes et une action continue, réfléchie, en vue de réformer progressivement notre alimentation quotidienne. Notre corps, notre intelligence, nos sentiments et notre esprit sont pleinement impliqués dans ce choix fondamental pour la (re)conquête de notre santé, et c'est à une transformation de notre être profond et total que nous sommes conviés.

L'auteur est depuis longtemps engagé dans cette voie, et nous fait ici bénéficier de son expérience personnelle et pratique : pourquoi devenir végétarien, philosophie et sagesse du choix végétarien, étude des aliments essentiels, modes de préparation et de cuisson, tableaux de régimes progressifs de transition, recettes végétariennes, etc.

Changer sa nourriture, c'est changer de vie ; aussi, vivez mieux en mangeant mieux !

"Que l'aliment soit ta seule médecine" - Hippocrate
"Tout menu est une ordonnance" - Professeur Jean Rostand

Initiation au végétarisme, Vincent Gerbe, Editions Dangles, 1990, 142 pages

A propos de l'auteur

Vincent Gerbe, né en 1939, licencié ès Lettres, a été plusieurs années enseignant à Lyon. Frappé par la dégradation de l’alimentation moderne et la destruction des sols par une agriculture de pillage, il décide de consacrer ses efforts à l’extension de l’agriculture biologique par la diffusion de ses productions. Il organise des expositions et des débats dans le but de provoquer une prise de conscience dans le public.

Pour en savoir plus

- L'alimentation saine, d'Henry-Charles Geffroy
- Le Rapport Campbell, de Colin et Thomas Campbell
- La rubrique végétarisme et végétalisme pour de nombreux autres livres sur le même thème

L'avis d'un lecteur
Source

Un livre de base

Ce livre simple mais complet fait le tour de la question, et il conviendra autant à celui qui se pose des questions qu'à celui qui a décidé de devenir végétarien.

- Pourquoi devenir végétarien
- Comment le devenir en pratique
- Le côté "psychologique", comment développer un goût plus adapté
- Bases d'alimentation saine
- Recettes

20 novembre 2010

L'alimentation saine, d'Henri-Charles Geffroy

L'alimentation saine
d'Henri-Charles Geffroy


Principes fondamentaux du végétalisme permettant de recouvrer l'immunité organique naturelle, source de vraie santé

D'origine, l'organisme humain possède les facultés nécessaires pour triompher par lui-même des plus graves maladies. Il suffit pour cela qu'on lui en fournisse les moyens, notamment par des règles de vie plus saines et surtout par une alimentation correspondant très exactement aux besoins réels de nos cellules.

Tout l'intérêt de cette méthode d'alimentation saine - conçue en 1946 et enseignée avec succès par l'auteur - repose sur le fait que, ayant pour base une nutrition saine et parfaitement équilibrée, satisfaisant exactement aux besoins de l'organisme, les carences se trouvent rapidement comblées (effet thérapeutique). L'individu peut alors mettre fin au surmenage et à l'usure prématurée de ses organes digestifs et de son cœur, améliorant ainsi son état général et renforçant son immunité organique naturelle (effet préventif).

128 recettes détaillées, des tableaux de composition des aliments et la liste des additifs alimentaires (colorants, conservateurs, etc) avec leurs numéros de code et leurs effets sur l'organisme complètent utilement ce guide pratique que chacun devrait mettre immédiatement en application pour une vie meilleure et plus longue, avec la pleine possession de ses facultés physiques et mentales. Il est tellement plus raisonnable d'éviter la maladie que d'avoir à la combattre !

L'alimentation saine, Henri-Charles Geffroy, Editions Dangles, 1990, 158 pages

Pour en savoir plus

- L'article Il y a déjà près de 65 ans : La naissance de "La Vie Claire" !
- Le végétalisme, de Chantal et Lionel Clergeaud
- Le Rapport Campbell, de Colin et Thomas Campbell
- Initiation au végétarisme, de Vincent Gerbe
- La rubrique Végétarisme et végétalisme pour de nombreux autres livres sur le même thème

19 novembre 2010

Le végétalisme, de Chantal et Lionel Clergeaud

Découvrez le végétalisme
La cuisine sans oeufs
ni produits laitiers

de Chantal et Lionel Clergeaud


Mode alimentaire adopté par de très nombreuses personnes à travers le monde, la cuisine sans oeufs ni produits laitiers, ou végétalisme, convenablement équilibrée, n'occasionne aucune carence, bien au contraire. Elle permet, combinée avec les facteurs naturels de santé, de vivre en parfaite santé et symbiose avec notre environnement. Le végétalisme peut aussi s'envisager ponctuellement comme régime purificateur. Il reste souvent lié à une philosophie : celle du respect de la vie, celle du respect de l'animal. Tout ceci sans aucune austérité, comme vous pourrez le découvrir en dégustant les recettes savoureuses présentées dans cet ouvrage.

Découvrez le végétalisme, Chantal & Lionel Clergeaud, Editions Les 3 spirales, 2010, 94 pages

A propos des auteurs

Chantal et Lionel Clergeaud, naturopathes et ostéopathes, ont à coeur de transmettre leur expérience sur les avantages d'une alimentation biologique, saine et équilibrée. Auteurs de nombreux ouvrages, ils animent aussi des cours de cuisine et de nutrition et participent à des revues de santé naturelle.

Pour d'autres livres sur le même thème, cliquez sur ce lien.
Couverture de l'édition 2003

18 novembre 2010

Le tofu facile, de Maribeth Abrams

Le tofu facile
125 recettes sans cholestérol

de Maribeth Abrams


Vous avez entendu vanter toutes les merveilles du tofu : hyposodique, faible en gras et sans cholestérol. Vous désirez l'intégrer à votre diète pour améliorer vos habitudes de vie et votre santé, mais lorsque vous vous trouvez nez à nez avec un bloc de tofu au supermarché, vous vous demandez : "Comment diable vais-je apprêter ça?". Ou peut-être utilisez-vous déjà le tofu, mais vous creusez-vous la tête pour trouver de nouvelles manières de le préparer... Ce livre vient à votre rescousse avec ses 125 recettes simples qui démontrent bien à quel point le tofu est polyvalent (et savoureux).

Imaginez des crêpes au sarrasin et aux bleuets, et des poivrons farcis tout aussi délicieux que ceux que votre mère préparait. Découvrez des saveurs tout à fait contemporaines avec des plats comme les beignets de tofu à la noix de coco avec trempette à l'abricot et à la moutarde de Dijon, le sandwich roulé Teriyaki, et le chili de légumes avec chou vert et haricots noirs. Toutes les recettes contenues dans cet ouvrage, des boissons fouettées aux onctueuses soupes, en passant par les salades en tous genres, les plats principaux et les desserts (il y a même une mousse au chocolat !) sont la preuve qu'on peut faire beaucoup plus avec du tofu qu'un simple sauté aux légumes. Ce guide complet qui contient des renseignements sur la valeur nutritive du tofu ainsi que des conseils sur la manière de choisir chaque type de tofu en fonction de la recette à réaliser, constitue un incontournable pour quiconque désire passer à l'échelon supérieur en matière de cuisine santé.

Le tofu facile, Maribeth Abrams, Editions ADA, 2009, 220 pages

A propos de l'auteur

Maribeth Abrams est actuellement conseillère chez Vitasoy USA ; elle a déjà été conseillère chez WholeSoy Inc. et rédactrice en chef de la revue Vegetarian Voice. Elle effectue régulièrement des démonstrations culinaires et est souvent invitée à la télévision et à la radio.

Voir aussi

- Le livre Du tofu au tamari, de Valérie Vidal
- La rubrique La santé au naturel

Du tofu au tamari, de Valérie Vidal

Du tofu au tamari
Cuisiner le soja

de Valérie Vidal


Le soja jaune, consommé en Chine depuis des millénaires, présente de nombreux atouts en matière de nutrition (excellente source de protéine végétale, vitamines B, minéraux…) et de santé (protection cardio-vasculaire, amélioration des troubles liés à la ménopause…).

Dans ce livre, partez à la découverte des nombreux produits bio dérivés du soja jaune. Certains sont déjà connus (boisson au soja, yaourts de soja, tofu, tamari ou sauce de soja fermenté…), d’autres, pourtant traditionnels en Orient, sont encore peu connus chez nous : le tempeh, le miso, le natto… Chacun de ces produits est présenté à la fois sur le plan nutritionnel et culinaire.

Ce livre fait également le point sur la polémique autour de la consommation de soja et les mises en garde qui en découlent.

Exemples de recettes salées et sucrées, gourmandes et saines :

- dip miso-coco
- gaspacho de concombre à la menthe
- galettes aux olives
- flan de légumes
- hachis parmentier au tempeh
- cheese-cake au tofu soyeux
- crème aux épices…

Du tofu au tamari : Cuisiner le soja, Valérie Vidal, Editions Anagramme, 2007, 64 pages

A propos de l’auteur

Praticienne de santé naturopathe et bionutritionniste, Valérie Vidal anime depuis plusieurs années des ateliers et stages de nutrition, naturopathie et cuisine saine à destination du grand public. Elle propose aussi des consultations individuelles. Elle intervient en tant que formatrice auprès de professionnels de la vente de produits bio et de futurs naturopathes. Enfin, elle écrit régulièrement dans des revues bio (notamment Echobio).

Pour en savoir plus

- Le site de Valérie Vidal
- Le tofu facile, de Maribeth Abrams
- La rubrique "La santé au naturel"

16 novembre 2010

Graines germées, de Valérie Cupillard

Graines germées
de Valérie Cupillard

Photographies de Philippe Barret

et Myriam Gauthier-Moreau


Et si votre cuisine devenait un jardin ? Découvrez le plaisir de transformer le blé, les lentilles, la moutarde ou l'alfalfa en graines germées ou en jeunes pousses.

La première partie de ce livre, somptueusement illustré par les photographes culinaires Philippe Barret et Myriam Gauthier-Moreau, donne toutes les clés pour la réussite de la germination à la maison : du choix d'un germoir aux temps de trempage. On y apprend à faire germer toute une variété de graines aux saveurs différentes : les graines de tournesol, d’alfalfa, de lentilles, le fenugrec, le quinoa... La seconde partie du livre propose des recettes toniques qui privilégient le cru, les saveurs, le croquant et les jolies compositions. Des recettes pour acquérir de bons reflexes et faire aimer les graines germées à toute la famille.

Les graines germées portent en elles une énergie de printemps, de renouveau, de "germe"... Elles font partie de ces ingrédients qui contribuent à une alimentation vivante. Les graines germées sont considérées comme de véritables compléments alimentaires naturels et économiques. La germination est aussi la solution idéale pour manger cru céréales et légumineuses.

Graines germées, Auteur : Valérie Cupillard, Photographies : Philippe Barret et Myriam Gauthier-Moreau, Editions La Plage, 2005, 120 pages

A propos de l'auteur

Créatrice culinaire et auteur de nombreux livres, Valérie Cupillard, spécialiste des recettes sans gluten et sans produits laitiers, est la chef de file de la cuisine bio depuis plus de 15 ans. Proposant une cuisine enjouée, colorée et d'inspiration très personnelle, elle intervient aussi en tant que consultante auprès des Chefs, en France et à l'étranger, pour faire connaître cette nouvelle façon d'aborder l'art culinaire en privilégiant des ingrédients qui préservent à la fois la planète et notre santé.

Pour en savoir plus

- Le site BioGourmand de Valérie Cupillard (blog, recettes, livres, etc)
- Pâtés végétaux et tartinades, de Valérie Cupillard
- Sans lait et sans oeufs, de Valérie Cupillard
- Les graines germées de A à Z, de Carole Dougoud

Quelques extraits
Cliquez sur les images pour les agrandir


Les graines germées en vidéo


Les graines germées de A à Z, de Carole Dougoud

Les graines germées de A à Z
Recettes faciles et savoureuses

de Carole Dougoud

Préfaces du Dr Christian Tal Schaller

et du Dr Brian Clement


Riches en vitamines, protéines, minéraux, lipides polyinsaturés, sucres de qualité et surtout enzymes... tout ce dont le corps a besoin pour optimiser son fonctionnement se trouve dans les graines germées et les jeunes pousses.

Ce livre, conçu comme un guide illustré, nous révèle la vie intime de plus de 60 graines et semences, de leur état au repos jusqu'à leur épanouissement en jeunes pousses pleines de vitalité. Grâce à de nombreuses photos qui "parlent" mieux que les mots, l'ouvrage nous fait découvrir pas à pas la fantastique aventure de la germination.

L'auteur nous propose : un survol des céréales, des légumineuses, des oléagineuses, des légumes et épices qui composent l'éventail des graines à germer avec tous les détails de leurs propriétés thérapeutiques et nutritionnelles ; un tour du monde des aliments qui comptent parmi les plus puissants sur terre ; l'histoire de chaque famille botanique et des classifications complètes pour faciliter la compréhension du règne végétal et de son ordre. Nous y apprenons l'importance de la température et de la qualité des grains, mais aussi à choisir le type de germoir approprié à chaque semence, à faire germer avec succès chez soi et en voyage, à éviter les écueils du débutant et à devenir un parfait jardinier d'intérieur à moindre frais.

Tout cela pour bénéficier chaque jour de la valeur exceptionnelle de ces aliments vivants, frais et si nutritifs ! Des recettes alléchantes et simples à réaliser nous invitent à développer notre talent créatif pour faire profiter notre entourage de ces aliments qui procurent la vie et la conservent !

Les graines germées de A à Z, Carole Dougoud Chavannes, Préfaces : Christian Tal Schaller et Brian Clement, Editions Jouvence, 2009, 251 pages

A propos de l'auteur

Carole Dougoud donne en Provence et en Suisse des cours de cuisine aux algues à destination des professionnels et du grand public. Après avoir créé et animé deux restaurants végétariens à Genève, elle a monté un laboratoire culinaire qui commercialise toute une gamme de plats à base d'algues marines.

Pour en savoir plus

- Le site de Carole Dougoud
- Graines germées, de Valérie Cupillard

L'avis d'une lectrice
Source

Clair et pratique

Pas un répertoire alphabétique de graines à germer mais des réponses à toutes les questions que l'on se pose pour les faire germer : quel germoir utiliser, quelles graines choisir, leurs propriétés, quelle méthode... Des recettes originales, de jolies photos.

Une présentation claire et agréable avec un lexique et des pages à la fin pour des notes personnelles. Un livre très complet pour tous.

Les graines germées en vidéo


12 novembre 2010

Les secrets des algues, de Véronique Leclerc et Jean-Yves Floc'h

Les secrets des algues
de Véronique Leclerc et Jean-Yves Floc'h


Les algues : à l'origine du premier oxygène biologique de notre planète, microscopiques ou géantes, souvent de moeurs peu communes, elles n'hésitent pas à vivre en symbiose avec d'autres organismes végétaux ou animaux. Nourricières, elles forment les premiers maillons de nombreuses chaînes alimentaires mais elles peuvent aussi être toxiques, voire mortelles en cas de déséquilibre de l'environnement. Cueillies à l'état sauvage ou cultivées à grande échelle, les algues entrent en force dans notre quotidien. Nous en consommons tous, souvent sans le savoir.

Allant de surprise en surprise, le lecteur découvre tous les milieux où vivent les algues (glaciers, déserts, plans d'eau, rivières, bords de mer, estran, forêts sous-marines, surfaces océaniques). Cet ouvrage présente un large éventail d'algues d'eau douce et d'algues marines dans toute leur diversité. Des énigmes, des anecdotes, des balades sur le terrain ou des expériences dans sa cuisine accompagnent le lecteur à la découverte d'un monde fascinant et surprenant.

Quel lien entre les taches rouge-sang sur la neige et les algues géantes de certaines mers ? Quelles analogies entre les algues qui colorent certains lacs pollués et celles qui interdisent périodiquement la consommation de mollusques marins ? Comment certaines algues font-elles pour "grimper" aux arbres ou sur les toitures de certaines habitations ? Quelles sont les substances qui les constituent et dont on vante périodiquement les vertus ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles cet ouvrage tente de répondre. Il soulève un petit coin du voile qui recouvre les étranges secrets des algues tout en proposant quelques clés, noms scientifiques et termes techniques, qui permettront aux plus curieux d'ouvrir plus grandes les portes de ce monde fascinant que le langage courant appelle "Algues".

Les secrets des algues, Véronique Leclerc, Jean-Yves Floc'h, Editions Quae, 2010, 167 pages

A propos des auteurs

Véronique Leclerc est journaliste scientifique. Elle partage sa passion pour les sciences en écrivant des articles de vulgarisation et en donnant des cours et des conférences. Titulaire d'un doctorat de chimie-physique, elle est auteur d'une trentaine d'articles dans la presse.

Jean-Yves Floc'h, chercheur en biologie des algues marines, est professeur émérite à l'université de Bretagne occidentale à Brest. Auteur d'une cinquantaine d'articles scientifiques, il est aussi coauteur du Guide des algues des mers d'Europe (Editions Delachaux et Niestlé, 2006). Passionné de nature, il aime accompagner sur le terrain ses étudiants de tous âges.

Le sommaire

Avant-propos
Préface
Hommage à Pierre Arzel
Remerciements
Une algue, c'est quoi ?
Des microscopiques aux géantes
Les symbioses
Curieuses niches écologiques
Quand les algues prolifèrent
Toxiques ou invasives ? Les deux peut-être...
Algues à tout faire - Recette de Pierrick Leroux
Conclusion
Glossaire
Bibliographie
Crédits photographiques

Pour en savoir plus

- A l'écoute, une interview de Véronique Leclerc - Emission "La tête au carré" sur France Inter
- La spiruline, de Michka

L'avis du site JNE
(Journalistes-écrivains pour la nature et l'écologie)

Voici un sujet qui n’a pas l’air excitant à première vue, mais qui mérite grandement ce livre plein de surprises et facile à lire. Il existe des algues sur la neige (qu’elles colorent en jaune, en rouge, en pourpre…), dans les déserts, sur les toits ou sur le ciment, sur le pelage des paresseux ou le museau des lézards, et bien sûr dans les eaux douces et marines. Certaines sont des parasites d’autres algues et sortent du corps de leur victime comme des Alien. La plus petite mesure moins d’un micromètre (mille fois plus petit qu’un millimètre), la plus longue atteint 60 mètres. Contrairement aux plantes "classiques", les algues n’ont ni racine, ni tige, ni feuille, ni fleur. Le mot "algue" désigne d’ailleurs des organismes sans lien de parenté, dont certains sont plus proches des bactéries, d’autres ne sont ni des plantes ni des bêtes. Par bonheur, les auteurs ont su ne pas s’enfoncer dans les détails pour initiés et tenir un langage compréhensible pour tous afin de nous ouvrir des portes sur un monde fantastique. Le livre se termine sur les algues qui nuisent à l’homme ou qui lui servent, comme la fameuse spiruline. Pour tous les curieux de nature et les amateurs de makis.

Critique de presse
Source

L'actualité met régulièrement les algues sur le devant de la scène médiatique. Les proliférations estivales amènent le public à découvrir les algues sous un angle différent d'une simple balade en bord de mer. Pourtant, les algues sont aussi des végétaux étonnants qu'il est aussi intéressant de découvrir sous leurs autres facettes. Elles font dorénavant partie de notre quotidien en intégrant la composition de bon nombre de produits d'utilisation courante. Les algues, ce sont aussi les plus anciennes formes de vie que la Terre ait porté. Elles ont inventé la sexualité, fabriqué l'oxygène et participé à la mise en place de la couche d'ozone. Elles ont en outre inventé la vie en couple et le mariage mixte. Elles ont été dans les premières à coloniser la terre ferme et à préparer le sol pour les autres plantes. Bref, elles ont de quoi surprendre et leur histoire étonnante est contée dans un livre original qui vient de paraître aux éditions Quae (Cemagref, Cirad. Ifremer et INRA). Cet ouvrage de vulgarisation présente de façon inédite les algues dans leur exubérance ou leur discrétion pour envahir notre quotidien avec force exemples, anecdotes et réponses simples, argumentées voire amusantes. Une trentaine de chercheurs de l'Ifremer, de la station biologique de Roscoff, du CNRS, du Cemagref et des universitaires se sont prêtés à ce jeu de piste pour dévoiler au grand public des secrets des plus surprenants sur ces végétaux qui côtoient notre quotidien sans que nous le sachions la plupart du temps. Yaourts, crèmes glacées, confitures, pâtisseries, pizzas, charcuterie, légumes en conserve mais aussi papiers, tissus, médicaments, vaccins, dentifrices, bières et vins, biocarburants ou encore cosmétiques et engrais agricoles, les algues sont entrées discrètement dans notre quotidien sans que nous en ayons conscience. Elles font aussi parler d'elles de façon plus spectaculaire avec les problèmes d'eutrophisation des milieux aquatiques et des problèmes de marées vertes en Bretagne ou des blooms d'algues toxiques avec les ostréiculteurs. Mais les algues ce sont aussi des auxiliaires de cultures pour le riz (symbiose) et pour l'agriculture en général (vaccination des plantes), des parasols naturels en cas de rayonnement trop intense des océans, des parfums pour les oiseaux de mer, des compagnes restauratrices pour bon nombre de mariages mixtes, des exploratrices de glaciers, de l'Antarctique et du désert le plus sec du monde et elles peuvent même ressembler à des animaux gloutons pour explorer les milieux les plus hostiles.

09 novembre 2010

A fleur d'eau, de Michel Loup et Aino Adriaens

A fleur d'eau
Photographies de Michel Loup

Textes d'Aino Adriaens

Préface de Blaise Mulhauser

Dans l'intimité des lacs jurassiens...

Les lacs jurassiens fascinent. Austères en hiver, apaisants en été ; ils attirent sur leur rivage promeneurs et poètes. Mais qu'y a-t-il sous leur miroir opalescent ? Quelles sont les créatures oubliées qui évoluent dans ces eaux limpides ? Avec pudeur et discrétion, Michel Loup s'est glissé dans l'onde et a exploré les herbiers immergés. Il nous dévoile aujourd'hui ses plus belles images, glanées patiemment au coeur des lacs de son enfance. Page après page, le photographe nous plonge dans des paysages insoupçonnés, où la magie des reflets et des lumières s'exprime au fil des saisons et des rencontres. Entre bulles de glace, grenouilles déchaînées, nymphéas roses et poissons argentés, l'immersion est totale et le plaisir absolu.

A fleur d'eau, Photographies : Michel Loup, Textes : Aino Adriaens, Préface : Blaise Mulhauser, Editions Titom, 2010, 192 pages, 150 photographies

A propos des auteurs

Professionnel depuis plus de vingt ans, Michel Loup a principalement photographié les paysages et la nature de son Jura natal. Ses reportages à l'étranger (Madagascar, Brésil) ne l'empêchent pas de rester fidèle à cette envoûtante montagne. Il a publié plusieurs ouvrages, dans lesquels s'expriment les liens profonds qui l'unissent à la nature jurassienne, en particulier à quelques lacs encore mystérieux.

L'eau et la lumière constituent les deux pièces maîtresses de son univers pictural. C'est avec obstination que, depuis des années, le photographe guette leur rencontre et leurs jeux éphémères dans les lieux sauvages du Jura.

L'attirance de Michel pour l'environnement aquatique s'est transformée en fascination lorsqu'il a basculé dans le monde étrange des nymphéas. Depuis lors, il n'a de cesse d'explorer l'intimité des beines lacustres à la recherche d'une certaine forme de pureté, de son image du "paysage originel".

C'est au cours de cette quête à fleur d'eau qu'il surprend grenouilles et crapauds pendant leur rituel amoureux : Passer de nombreuses heures immergé en leur compagnie restera pour moi une expérience surprenante, inoubliable, dévoile-t-il. Assurément, le lac à fleur de peau...

Ses photographies, exposées lors de nombreux festivals, ont été primées au prestigieux concours international de la BBC "Wildlife Photographer of the Year" en 2005, 2006 et 2009, année où il obtient le premier prix dans la catégorie "Le monde sous-marin" avec la singulière image intitulée Réflexion sur les brochets.

Passionnée par la nature depuis l'enfance, Aino Adriaens a effectué des études de biologie en Belgique, où elle est née. Spécialisée en botanique et en écologie, elle a assuré de nombreuses missions de terrain au coeur des tourbières et des marais jurassiens, dans le cadre du réseau Natura 2000. Etablie en Suisse, au pied du Jura, elle travaille également comme journaliste et rédactrice indépendante. Sa rencontre avec Michel Loup remonte à 2003, à la suite d'une série de textes publiés dans la revue La Salamandre. Conquis par son style, ce dernier lui a confié la rédaction de son nouveau livre. Lors de balades et d'entretiens, il lui a raconté ses rencontres et ses expériences lacustres. D'une plume alerte et poétique, elle a su retranscrire les mots et les émotions du photographe pour nous inviter à son tour à la suivre dans le rêve, le fantastique et la surprenante réalité des lacs jurassiens.

Pour en savoir plus

- En vidéo, le reportage Jura : plongée au coeur des lacs - JT de TF1 du 6 juillet 2010
- Le site officiel de Michel Loup
- Ses galeries photos
- La rubrique "Nature" pour d'autres livres sur le même thème

L'avis du site JNE
(Journalistes-écrivains pour la nature et l'écologie)

Dans ce livre, c’est une facette inconnue de la nature que l’on explore à travers ces photos qui montrent la vie aquatique dans les lacs jurassiens. Au fil des pages, on découvre des bulles emprisonnées sous la glace, des plantes raidies par le froid, des grenouilles qui s’accouplent, on croise des tanches, des brochets. Ce qui frappe, c’est la limpidité de l’eau, le calme qui semble y régner et la simplicité du photographe qui raconte comment il a pris ces photos. Les textes de notre consoeur Aino Adriaens ajoutent une dimension poétique à ce beau livre qui ravira tous les amoureux de la nature.
Quelques extraits

Toutes les photographies de ce livre ont été réalisées en lumière naturelle et in situ,
au coeur d'une eau limpide et sous un soleil généreux.

06 novembre 2010

Illusions végétales, de Cédric Basset et Marion Basset-Lennoz

Illusions végétales
Photos de Cédric Basset

Textes de Marion Basset-Lennoz

Préface de Patrick Mioulane


Présentation

La botanique est l’art de rester penché sur une plante durant des heures afin de lui arracher tous ses secrets morphologiques (la taille, la forme et la couleur des fleurs, des feuilles, des tiges, des bourgeons…) pour les retranscrire dans une flore, une monographie ou tout ouvrage botanique.

Au fil des ans, l’œil s’aiguise, devient de plus en plus observateur et se "détourne" de sa vocation purement scientifique et découvre tout un nouveau monde.

Des formes, des couleurs, des graphismes et surtout un mimétisme extraordinaire… Avons-nous inconsciemment copié les plantes ou est-ce l’inverse ? En tout cas, elles font illusion. Et leur diversité semble sans fin…

Voici donc maintenant une bonne dizaine d’année que l’appareil photo prend le relais du bloc notes pour dévoiler l’art des plantes. Des fragments d’écorce, de pétale ou de feuille nous entrainent dans une rêverie sans limite : une tête de punk, un jeune chat, une pluie de météorites, un cyclone, un papillon géant, un reptile, un zébu, une peinture abstraite…

Le but est bien évidemment esthétique mais également pédagogique en nous sensibilisant à la beauté de la nature qui nous entoure.

Toutes les photos sont réalisées en argentique (diapositives) en extérieur (dans la nature ou dans des jardins), sans filtres ni flash. Seule la lumière ambiante est utilisée (soleil, pluie…). Les photos sont agrandies ou imprimées directement de la diapositive et ne sont pas retouchées sur informatique. Toutes les couleurs sont donc naturelles et fidèles à celles arborées par les plantes.

Le seul "artifice" que je me suis autorisé est, parfois, d'avoir changé le sens naturel de la plante (par exemple, une écorce mise à l'horizontal) et ceci dans le but de créer une difficulté supplémentaire à l'oeil qui tente d'identifier la photo. Car il faut prendre ces photos comme un jeu et ne pas se précipiter sur le texte explicatif. D'abord regarder la photo, puis le titre qui pourra peut-être vous révéler un détail qui vous aurait échappé et, une fois que votre imagination est épuisée, trouver la réponse dans la légende accompagnant chaque illustration.

Très colorées et graphiques, elles peuvent certes être utilisées à des fins pédagogiques (expositions, écoles, bibliothèques, manifestations nature...) mais aussi pour des décors publicitaires, télévisés, des publications, des sites internet, des affiches ou tout support visuel.

Cédric Basset

La préface

Depuis plus de 35 ans (déjà !), je partage une totale passion pour la nature et plus particulièrement pour le monde végétal, avec un très large public dans mes différentes activités médiatiques. Ces longues années m'ont enseigné au moins une chose : la nature est authentique, puissante, profonde et d'une telle diversité, qu'une vie ne sera jamais suffisamment longue et remplie pour se permettre d'affirmer en connaître les secrets.

Mais, comme nombre de naturalistes, la fièvre qui m'anime pour le monde vivant s'exprime dans une utopie conquérante. Alors, avec Nicole, mon adorable épouse, je parcours la planète aussi souvent que possible, pour assouvir une insatiable curiosité qui se traduit à chaque fois par de nouvelles découvertes et des centaines d'images. Ce comportement globe-trotter (ah, comme j'aurais aimé être explorateur au XIXe siècle !) est le premier point commun que je partage avec Cédric Basset. Le second est notre intérêt partagé pour la botanique, puis vient notre pur penchant pour la photographie et enfin notre enthousiasme pour l'écriture. Avouez qu'il y avait là suffisamment de bonnes raisons pour que nos chemins se croisent...

En découvrant le travail photographique de Cédric sur sont site asianflora.com, j'ai été enthousiasmé par le regard d'artiste qu'il porte sur les plantes. Son objectif plonge dans l'âme végétale avec la même voracité qui pousse ce jeune botaniste à s'éreinter dans de longs trekkings sur les montagnes asiatiques. Il y explore des lieux reculés, à la recherche de quelque improbable fleur, dont pas un humain au monde sur un million ne soupçonne même l'existence !

Conquête de l'inutile me direz-vous ? Non, quête de la beauté et de l'insolite, investigation de la connaissance, satisfaction de rencontrer l'exception, de vivre ses rêves, d'affirmer une différence.

En vous livrant ses "illusions végétales", Cédric Basset ne cherche nullement à vous abuser. Au contraire, son objectif ne triche pas. Il montre une réalité, celle de l'intimité végétale. Une réalité inaccessible à un regard profane, mais qui vous ouvre un monde nouveau lorsque vous la découvrez.

Plongez dans ce livre, imprégnez-vous de sa beauté et de sa sensibilité, laissez-vous gagner par sa magie. Vous ressentirez alors, non pas l'impression, mais la certitude de partager de précieux secrets. Si les plantes ont une âme, elles ne la dévoilent qu'à leurs meilleurs amis. Cédric Basset est de ceux-là...

Patrick Mioulane

Illusions végétales, Photos : Cédric Basset, Textes : Marion Basset-Lennoz, Préface : Patrick Mioulane, Editions Samedi Midi, 2007, 205 pages, 196 photos macros couleurs de plantes

A voir

- Le site botanique de Cédric Basset
- Son site Fresques végétales, avec plus de 100 superbes photos
- La rubrique "Nature" pour d'autres livres sur le même thème

A propos des auteurs

Botaniste-photographe, né à Lyon, Cédric Basset est spécialisé dans l'étude de la flore d'Asie et plus particulièrement de la zone Sino-himalayenne. Depuis huit ans, il étudie régulièrement les plantes de cette région. Ce travail fait l'objet de nombreux articles et conférences. Parallèlement, il exerce le métier de botaniste depuis 11 ans dans les plus grands parcs botaniques de France.

"Marion Basset-Lennoz partage les mêmes passions que moi, les plantes et la nature. Parfois naturaliste, botaniste, horticultrice ou apicultrice, elle a un faible pour les cactées et sa collection personnelle inspire beaucoup l'objectif de mon appareil photo. M'accompagnant dans la vie de tous les jours et rédigeant depuis maintenant deux ans les légendes de mes expositions photos, elle était l’auteur idéal des textes devant illustrer cet ouvrage. La mission n'était pas simple de trouver l'inspiration pour les 196 clichés sans être ni trop scientifique, ni trop répétitif. Le bon accueil réservé à ses légendes sur les expositions a été encourageant et Marion nous livre ici un travail tout à fait réussi qui comblera, je le pense, tous les lecteurs. Sa grande connaissance du monde végétal l'a beaucoup aidée. J'espère que vous apprécierez comme moi son travail contribuant à la réussite de cet ouvrage."

Quelques extraits
Cliquez sur les images pour les agrandir