24 février 2012

Guide des retraites spirituelles, d'Anne Ducrocq

Guide des retraites spirituelles
Les bonnes adresses pour se ressourcer

d'Anne Ducrocq


Besoin de vous ressourcer ? De revenir à l'essentiel ? De mettre à distance les tracas de la vie quotidienne ? Partir en retraite spirituelle est une bonne réponse... mais la démarche peut intimider : Doit-on garder le silence ? Faut-il être croyant ? La mixité est-elle autorisée ? Combien de temps peut-on rester ? Seul ou en groupe, dans un monastère, une communauté ou en plein air, découvrez une infinité de possibilités pour vous éloigner - et vous retrouver - en accord avec votre personnalité. Ce guide pratique propose une sélection de lieux de retraite en France, chrétiens, bouddhistes, hindouistes et même laïques.

Guide des retraites spirituelles, Anne Ducrocq, Editions 84, 2007, 94 pages

A propos de l'auteur

Anne Ducrocq, journaliste et écrivain, collabore au Monde des religions, à Livres Hebdo et à Nouvelles Clés. Elle a également publié aux Editions Librio : La société vue par les religions.

L'avis d'une lectrice
Source

Un guide utile, même pour des non-croyants

Je suis écrivain et ressens souvent le besoin de trouver un lieu où je puisse être, pendant quelques jours, déchargée de tout souci matériel et rompre avec le "bruitage" environnant. C'est difficile : les hébergements dans les hôtels ou les gîtes sont souvent trop chers, ils manquent de calme, la nourriture n'est pas assez simple et rares sont ceux où l'on dispose d'une petite table et d'une prise pour l'ordinateur. Je n'avais jamais pensé à m'adresser à un monastère, car je suis athée et très attachée à la laïcité. Ce petit guide, rédigé par Anne Ducrocq, m'a permis de trouver des hébergements proches de chez moi, situés en pleine nature, et convenant tout à fait à ce dont j'avais besoin. En outre, l'ouvrage expose succinctement ce qu'il est nécessaire de savoir pour comprendre les orientations de chaque communauté, ce qui est utile pour définir un choix personnel.
Certes, il est profondément regrettable que les lieux de retraite laïques soient en si petit nombre, mais l'auteur n'est pas responsable de cette carence, et je lui donne raison d'avoir écarté de son choix les établissements trop connotés "développement personnel".
A défaut de lieux laïques, l'accueil dans un monastère me semble avoir pour un non-croyant certains aspects intéressants: une découverte d'ordre culturel et la rencontre avec des personnes différentes de soi tant par le mode de vie que par les opinions.

Pour en savoir plus

- Guide des lieux de silence, de Joachim Bouflet
- Eloge du silence, de Marc de Smedt
- Le documentaire Le grand silence

Du même auteur
Guide spirituel des lieux de retraite - Dans toutes les traditions

Editions Albin Michel, 2009, 487 pages


22 février 2012

Guide des lieux de silence, de Joachim Bouflet

Guide des lieux de silence
de Joachim Bouflet


Un choix de 250 monastères et couvents, lieux de calme, de repos mais aussi de recueillement, qui acceptent de recevoir des pensionnaires.

. 250 lieux de silence, couvents et monastères, sélectionnés en France.

. Un historique et un descriptif du lieu.

. Des informations pratiques sur les conditions de séjour, les moyens d'accès, les activités.

. Classement par ordre alphabétique.

. Un index par région des lieux répertoriés.

. Une carte synthétique.

. Et des illustrations couleurs.

Guide des lieux de silence, Joachim Bouflet, Editions LFG, 1997, 318 pages

Pour en savoir plus

- Guide des retraites spirituelles, d'Anne Ducrocq
- Eloge du silence, de Marc de Smedt
- Le documentaire Le grand silence

Un aperçu du livre


20 février 2012

Nos animaux et l'Au-delà, de Florence Faucompré

Nos animaux et l'Au-delà
Comment ils nous aident
et se manifestent

de Florence Faucompré

Dans cet ouvrage on peut découvrir des histoires incroyables de guérisons grâce aux animaux, de sauvetages de chiens, des caniches de rêves, des chats dans l'au-delà, de télépathie avec des moineaux, des écureuils, mais aussi... des baleines jubartes en Nouvelle-Calédonie. Suivent d'autres histoires vraies recueillies par l'auteur : le chien qui sauve son maître aveugle dans la tour le 11 septembre 2001... Jérémy, le teckel extraordinaire qui guérit, le cheval qui compatit, le lapin qui sauve tout un immeuble, et le pigeon voyageur tout un régiment ! Tant d'amour entre hommes et bêtes ! Des récits pour enchanter votre vie...

Nos animaux et l'Au-delà, Florence Faucompré, Editions Fernand Lanore, 2012, 96 pages

A propos de l'auteur

Née à Lille, Florence Faucompré a un triple parcours en tant qu'auteur, artiste-peintre, naturopathe et radiesthésiste. Elle se fie avant tout à son intuition et a le sens du merveilleux : "Dès l'enfance, j'étais persuadée de l'existence d'une après-vie, et cette certitude m'a toujours accompagnée. Aujourd'hui, je ne suis plus seule à partager cette conviction, qui s'étend aussi au monde animal..."

L'avis d'un lecteur
Source

deroutant
petit recueil d'histoire ayant principalement pour theme la telepathie de l'auteur avec tout les animaux qu'elle croise

Le sommaire

Entrée en matière
1. Histoires vécues : L'âme animale
- Cette nuit-là, Popette
- Le chat du grand départ
- Le cercle parfait des myosotis
- Rêve du chat dans l'au-delà
- Aliocha petit prince noir de mon coeur
- L'âme des ânes
- L'âne gamin
2. Sauvetage
- La prière-éclair
- Sauvetage d'un bourdon
- Le caniche
3. Guérisons
- Le lévrier ou la genèse d'un poème
- Chiens guérisseurs
- La nounou des moineaux
4. Télépathie
- avec les écureuils
- avec les baleines
- avec Titou la chouette effraie
5. Témoignages recueillis
- Jérémy le teckel guérisseur
- Le chat qui sauve sa maîtresse
- Le petit lapin sensible
- April Moon et Tops
- Le chat guérisseur reiki
- Red le cheval compatissant
- Le pigeon voyageur de Verdun
- G.I Joé
Bibliographie

Pour en savoir plus

- Ce lien où vous pourrez feuilleter le livre
- Le site des Editions Fernand Lanore
- Le prêtre, la médium et le chien, du Père Jean Martin

Deux extraits du livre

L'entrée en matière

J'ai connu le monde animal dès mon enfance grâce aux chats, chattes et chatons de la maison familiale. Mais comme beaucoup de gens, j'étais très éloignée des oiseaux. La télépathie avec les mammifères domestiques est facile à concevoir, celle avec les oiseaux ou les écureuils beaucoup moins. Et pourtant ! Ce sont d'extraordinaires télépathes, comme vous allez le lire.
Que ce livre vous encourage tous à communiquer avec les animaux, qu'ils soient sauvages ou domestiques, à plume ou à poils, sans vous laisser freiner par les préjugés. S'ils sentent l'amour, l'émerveillement, l'envie de jouer, le plaisir gratuit d'être ensemble, l'animal est au rendez-vous, et vous recréez le paradis sur la terre, l'entente merveilleuse entre les êtres humains et les animaux... Des instants d'éternité. Une idée de l'âge d'or qui pourrait nous attendre.
Les animaux peuvent vous joindre aussi de l'au-delà et témoigner de la vie après la vie. Ils peuvent se manifester si vous êtes confiants.
Oui, les animaux ont une âme ! anima en latin, c'est l'âme !
Ils ont aussi une pensée, des sentiments, du courage à revendre très souvent. Ils nous donnent généreusement.
Nous pouvons devenir amis avec tous les animaux vivants : depuis l'insecte - avez-vous vu de près l'oeil d'un criquet ? - en passant par tant d'autres animaux, même un héron, une poule, un coq, une vache, un loup, tout est possible à celui qui aime...
Si l'on songe que les animaux, selon le bouddhisme, peuvent se réincarner en êtres humains, et que nous pouvons les y aider en priant pour eux, nous avons une immense mission à réaliser sur cette terre !
Il me semble que tout autour de moi, au fur et à mesure de mes rencontres, je vois de plus en plus de gens qui ont des relations privilégiées avec les animaux, et cela me rend profondément heureuse.
Depuis que j'ai entrepris l'écriture de mes histoires, je ne cesse de recueillir d'autres témoignages, en particulier ceux de communication avec les animaux "de l'autre côté" avec le même langage que le nôtre...
Ce livre est un hommage à tous ces amis silencieux, discrets, aimants, que la plupart des êtres humains ne font que dominer ou côtoyer sans les comprendre.

Le chapitre : Le cercle parfait des myosotis

A l'issue d'une conférence sur les plantes médicinales dans une ville du val d'Oise qui m'était inconnue, deux dames qui y avaient assisté m'invitent à prendre le thé chez elles, désireuses de me faire visiter et apprécier leur grand jardin. Ravie, je les accompagne. Il se trouva en conversant, que j'avais connu leur petite-nièce dans mon atelier de dessin écologie à Jeunes Vocations, quelques années auparavant.
Je me promène donc dans le jardin avec elles, admire les fleurs, quand je m'arrête au détour du chemin pour admirer un rond inattendu, parfait, de myosotis.
Or jusqu'à présent, je n'avais vu que des myosotis éparpillés librement "à la sauvage" dans différents jardin. Jamais en cercle !
Mon interprétation immédiate fut qu'elles avaient vraiment la main verte.
- Oh ! quel cercle de fleurs parfait ! un joli mini massif ! vous les avez semées artistiquement...
- Oh, mais pas du tout ! rétorquent mes dames. Nous n'avons rien fait du tout, les fleurs sont venues toutes seules ! Pour tout vous expliquer, c'est à cet endroit-là que nous avions enterré notre chat. Et quelques semaines plus tard, toutes ces fleurs ont poussé au-dessus de lui, juste, en cercle...
Les myosotis : les "ne m'oubliez pas !"
Le chat chéri avait envoyé à ses maîtresses les fleurs comme porte-parole de l'au-delà...

Les animaux et l'Au-delà
Un entretien avec Florence Faucompré
Source : Besoin de savoir

Le décès d'un animal plonge souvent l'être humain dans un profond désarroi.

Dans son ouvrage "Les animaux et l'Au-delà" publié aux éditions Lanore, Florence Faucompré nous invite à découvrir des histoires incroyables qui tendent à prouver qu'au-delà de la mort, les animaux continueraient d'entretenir un lien privilégié avec ceux qui les ont aimés de leur vivant. Chiens, chats oiseaux... témoigneraient ainsi d'une vie après la vie en adressant des signes. Il appartient à chacun d'entre nous de les reconnaître.

Votre livre traite de la question de la survivance de l'âme à travers le prisme des animaux, pourquoi avoir choisi cet angle ?

Florence Faucompré : J'ai toujours aimé la compagnie des animaux. Enfant, j'étais entourée de chats. Je me plaisais à apprivoiser les musaraignes. Mon grand-père était colombophile... J'ai pu constater que le contact avec l'animal apprenait beaucoup et que l'on pouvait en retirer bien des enseignements.

Il s'agit d'une série d'histoires d'animaux qui envoient des signes de l'Au-delà à tous ceux qui les ont tant aimés, des histoires vécues, des histoires pour apaiser et rendre la vie plus belle. Elles sont tout à la fois touchantes et émouvantes.

Je voulais faire partager les lecteurs d'une fraction cachée, d'une partie invisible de la vie. L'énergie de l'amour fait garder le contact avec tous ces animaux qu'ils soient chien, chat, oiseau, etc.

Je voulais également lancer une bouteille à la mer. L'après-vie passe souvent au second plan. Si elle s'applique habituellement aux êtres humains, elle s'applique aussi aux animaux. Et même après leur disparition, ils nous envoient des signes. C'est une consolation pour tous ceux qui ont aimé et perdu un animal, un merveilleux espoir, la sensation qu'il demeure présent à leurs côtés.

Lors de la disparition de leur compagnon, la majorité d'entre eux se pose souvent les mêmes questions : Où est-il ? Est-il parti en emportant avec lui son amour, sa fidélité ? Me fera-t-il un signe ? Est-ce que je le retrouverai un jour ? A travers ces histoires, ils devraient comprendre que nos animaux peuvent nous joindre de l'Au-Delà, qu'ils ne disparaissent pas complètement et qu'ils restent près de nous.

Dans "Les Animaux et l'Au-delà", je souhaitais mettre en avant l'amour de la vie au centre de tout et la vie des hommes et des animaux sur le même plan. Les animaux ont tant à nous donner et nous à apprendre d'eux...

Comment se traduisent les signes des animaux ?

Florence Faucompré : Ce sont des grâces qui sont accordées à ceux qui les ont aimés, des cadeaux en quelque sorte. Les êtres humains qui leur ont prodigué de l'affection tout au long de leur vivant reçoivent ces signes. Beaucoup l'ont constaté.

Cela peut se traduire par des rêves, par des pensées, par l'écoute, par la TCI, par la sensation d'une présence de l'animal disparu, par une fleur qui pousse spontanément là où l'animal a été enterré, par un certain contact physique...

Je me rappelle avoir reçu un message de la chatte d'une amie. Elle se trouvait en phase terminale. Le message m'est parvenu longtemps après son départ : ''Câline t'aime''. C'était un message d'affection et d'amour. Tous ces signes nous apaisent et nous rendent beaucoup moins tristes face à la disparition. Cela éclaire notre vie.

Sur des photos représentant un animal, on voit aussi apparaître une à plusieurs boules dorées. Il ne faut pas être boulimique de signes. L'addiction spirituelle n'est pas recommandée. Il faut tout simplement laisser faire les choses.

Les hommes et les animaux se rapprochent par des pensées d'amour. Leur envoyer des prières, leur adresser plus d'amour serait une passerelle entre les deux mondes.

Certaines religions comme le bouddhisme affirment aussi que les animaux après leur départ terrestre se réincarneraient en êtres humains.

"Le prêtre, la médium et le chien"

Florence Faucompré : Je fais souvent référence à l'ouvrage du Père Jean Martin : "Le prêtre, la médium et le chien" dans lequel l'auteur décrivait son expérience avec son chien Kim qui s'est manifesté à lui après sa mort via la TCI.

Dans l'un de ses ouvrages, le Lama bouddhiste tibétain, Zopa Rinpoché prône plus de charité envers les animaux. Ainsi ils auraient plus de chance de se réincarner.

Il existe beaucoup de livres sur le sujet des animaux et de l'Au-delà. Les animaux sont nos égaux quoique certains pensent. En tout cas, nous devrions les considérer comme tels.

L'homme se voit souvent en être supérieur par rapport à lui. Au contraire, il devrait s'abaisser, faire preuve de plus d'humilité et accepter de partager son univers avec l'animal qui en fait partie intégrale depuis la nuit des temps.

Cette vision qui considère l'homme comme un être plus élevé que les animaux est absurde et infondée. Il n'y a aucune raison, ni excuse à ce que les espèces animales soient décrites comme inférieures et être exploitées, maltraitées, chassées, torturées, consommées en toute bonne conscience. Nous devons réveiller les consciences.

On peut vivre en harmonie avec les animaux. L'être humain oublie trop souvent qu'il a lui aussi besoin de l'animal pour trouver sa place et son équilibre dans ce monde.

Dans chacune des histoires que vous relatez, n'y a-t-il pas une morale ?

Florence Faucompré : Les animaux nous donnent de grandes leçons de vie. Ils sont tout à la fois nos égaux, nos maîtres.

On apprend beaucoup à travers eux. Ils sont capables de lire les informations dans l'aura, faire preuve de télépathie, communiquer à distance, guérir, sauver leurs maîtres, entretenir des contacts même décédés, posséder un sixième sens...

Dans chacune de ces histoires, il faut en tirer une morale. Même depuis l'Au-delà, les animaux peuvent encore nous aider après nous avoir si souvent aidé lors de leur vie terrestre. On ne doit pas les assimiler aux doubles des hommes mais les mettre sur le même plan d'égalité que nous-mêmes.

Plutarque qui fut le premier à parler des droits des animaux disait : les disciples de Pythagore ont préconisé la bonté envers les animaux en guise d'exercice préparatoire qui doit mener à la pitié et à l'amour de l'humanité. Mais les hommes ont appliqué des choses bien cruelles : l'insensibilité, le manque d'émotion, l'absence de compassion, l'intolérance, la cruauté, les souffrances inutiles.

L'Eglise refuse l'accès aux animaux. Elle a perverti la relation entre l'homme et l'animal. Pourtant, le Christ a créé les hommes et les animaux le même jour. Jean-Paul II est sans doute le premier Pape qui a revu cette considération envers l'animal.

N'oublions pas non plus que anima signifie âme. Les animaux ont effectivement une âme. Cela ne fait pas l'ombre d'un doute. La survie de leur âme après la mort devrait être une évidence. Il n'est plus à démontrer qu'ils sont capables de sentiments, de pensées, de générosité, de courage, de fidélité et de tant d'autres choses...

L'amour qu'ils procurent est magique et merveilleux. Ils ont tant à donner aux êtres humains. Les animaux sont des guides physiques, émotionnels et spirituels. Ils se révèlent parfois peut-être plus humains que nous-mêmes humains.

Les êtres humains devraient revoir leurs comportements et faire preuve de plus d'humanité envers les animaux. Certains ont encore un long chemin à parcourir...

Pensez-vous que les êtres humains comprennent les animaux dans leur vie terrestre et dans l'Au-delà ?

Florence Faucompré : Je ne le crois pas du tout. Il y a très peu d'êtres capables de les comprendre et d'être à leur écoute. Beaucoup ne cherchent pas à les connaître davantage durant leur vie terrestre. Ils ne veulent que les dominer et les soumettre à leur bon vouloir.

Toutefois les comportements de certains tendraient à évoluer vers des relations privilégiées et un véritable respect. Ce serait la possibilité d'accéder à une terre plus en adéquation avec les animaux et admettre leur vie dans l'Au-delà. C'est ce que des associations s'efforcent de mettre en place à travers différentes actions.

L'homme et l'animal ont été créés pour vivre en harmonie et non en rivalité constante. Nous devons apprendre à communiquer avec eux, à être plus à leur écoute et à savoir les observer.

Comprendre l'animal, être proche de lui, le respecter, c'est évoluer spirituellement et accéder à une autre dimension...

A travers l'animal, on apprend la vie et l'expérience de la mort, la mort d'un être aimé et sa vie dans l'Au-delà. Les animaux ont les mêmes désirs que nous. Ils ne veulent pas souffrir, ni mourir mais vivre, aimer et être aimés, vivre en osmose avec l'être humain.

16 février 2012

Les animaux... Leur chemin vers l'autre monde, de Laila Del Monte

Les animaux...
Leur chemin vers l'autre monde

de Laila Del Monte


Ce livre traite du départ de nos animaux de compagnie. Quel est leur choix, leur libre arbitre ? Sont-ils prêts à partir ? Comment vivent-ils ce passage ? Laila Del Monte, grâce à la connexion avec les animaux décédés qui lui est donnée depuis toute petite, reçoit des messages des animaux dans l'après Vie et nous donne des réponses. Que penser de l'euthanasie ? Comment vivre le deuil de son animal, la perte de l'amour inconditionnel ? Quels sont les rituels et les enterrements ? Les messages que nous donnent les Animaux dans l'après Vie à travers les signes et les rêves ?

A travers les récits de "connections" qu'a fait Laila Del Monte avec l'esprit des animaux décédés, ce livre vous aide à comprendre la fin de vie, le décès de votre animal et vos choix quant à l'euthanasie. Il vous aide à mieux vivre avec le chagrin et le vide qu'a causé son départ. Il illustre le passage de votre animal vers l'autre Monde et leur nouvelle vie dans l'Au- Delà. Un sujet rarement traité où l'expérience de Laila del Monte donnera de l'espoir à tous ceux qui redoutent un jour d'être séparés de leur animal de compagnie. Ce livre amène un peu de paix pour soulager le chagrin et aide à entrevoir ce qu'il y a "Après" pour nos animaux.

Les animaux... Leur chemin vers l'autre monde, Laila Del Monte, Editions Vega / Trédaniel, 2012, 240 pages

A propos de l'auteur

Après une brillante carrière de danseuse flamenco en Espagne et aux Etats-Unis, Laila Del Monte se consacre désormais essentiellement à la communication animale. Elle est sollicitée pour des animaux souffrant de troubles du comportement, malades ou blessés. Des écuries de chevaux de compétition font appel à elle aux Etats-Unis ainsi qu'en Europe. En France, elle a collaboré avec Michel Robert, plusieurs fois médaillé en équitation. Elle réside en Californie et transmet son savoir lors de stages et conférences en Europe.

Pour en savoir plus

- Le site officiel de Laila Del Monte
- Le site des Editions Trédaniel
- Du même auteur, le livre Communiquer avec les animaux (avec des entretiens vidéos)
- Du même auteur, le livre Little Wolf
- En vidéo, la participation de Laila Del Monte à l'émission Enquêtes extraordinaires consacrée à "L'intelligence dans la nature"
- La rubrique Animaux et au-delà

L'avis d'une lectrice
Source

un baume au coeur, un baume à l'âme

Ce livre est un véritable baume au coeur pour ceux dans la peine et la douleur de la mort de leur animal.
Il y a dans les communications ici relatées, tant de sagesse et de consolation, que l'on ressort de cette lecture avec le coeur plus léger.
Laila ne donne pas de méthode dans ses livres, mais elle nous transmet tout au long de ce livre ce conseil qui se retrouve dans les messages des animaux défunts d'entendre avec notre coeur, d'écouter notre intuition, de ne pas se laisser influencer ni par l'entourage ni part le vétérinaire si ce qui est proposé ne nous semble pas juste pour l'animal, et si cela ne convient pas à l'animal. De ne pas au moment de décisions difficiles à prendre se laisser déborder par la considération matérielle mais de toujours se centrer sur la volonté intime de l'animal et en cela c'est un des enseignements des animaux : n'écouter en toute circonstance que son coeur, juste son coeur, rien que son coeur, ce lien entre l'animal aimé et son humain et laisser de côté les rationalisations, les peurs, les choses que l'on présume pour lui. Par exemple : il souffre docteur faites lui la piqure... Laila avec humour change les rôles humain-animal : effet décapant qui dévoile bien comment on se méprend sur nos propres intentions que l'on énonce être pour "le bien de l'animal" mais qui la plupart du temps sont pour notre propre confort personnel car nous ne supportons par la fin de vie etc... (peur de le voir souffrir ou se dégrader, peur toujours la peur).
Mais si on accepte de voir cela alors nous seront plus apaisés et plus clairvoyants et nous seront alors ouverts pour ressentir la volonté de l'animal pour sa fin de vie nous dit Laila.
Oui, on a toujours la réponse de ce qui convient de faire pour son animal et uniquement pour lui, sans tenir compte de nous-même car c'est la vie de l'animal et il a son libre arbitre de décider et il peut nous le faire ressentir à la condition que nous écoutions avec notre coeur et non avec notre mental et nos peurs.
C'est un livre à lire absolument que vous soyez dans la peine, car il vous apportera réconfort et sagesse, pardon et confiance, ou que vous soyez en question sur l'après-vie.
L'après-vie est Vie. En vérité, nous devrions dire l'après-vie terrestre ou l'après vie incarnée car tous les témoignages relatés dans ce livre sont vie et amour ici-bas ou là-haut.

15 février 2012

Communiquer avec les animaux, de Laila Del Monte

Communiquer avec les animaux
de Laila Del Monte

Un livre pour approfondir notre relation à l'animal...

Communiquer avec les animaux est naturel. C'est une relation simple et authentique. Laila Del Monte nous ouvre des horizons insoupçonnés sur la vie intérieure des animaux. Elle nous invite à reconsidérer notre relation avec eux et ainsi à les respecter et les aimer davantage.

Avec amour et honnêteté, Laila Del Monte nous explique comment elle parvient à entrer en communication subtile avec les animaux. Aucune méthode mystérieuse ni procédés magiques ne sont nécessaires, il suffit de se reconnecter à notre intuition profonde pour rétablir ce lien.

L'authenticité de la démarche de Laila Del Monte fait naître le désir d'entreprendre, à notre tour, ce chemin vers l'animal et, par ce biais, vers nous-même.

Communiquer avec les animaux, Laila Del Monte, Editions Véga / Trédaniel, 2008, 260 pages

A propos de l'auteur

Après une brillante carrière de danseuse flamenco en Espagne et aux Etats-Unis, Laila Del Monte se consacre désormais essentiellement à la communication animale. Elle est sollicitée pour des animaux souffrant de troubles du comportement, malades ou blessés. Des écuries de chevaux de compétition font appel à elle aux Etats-Unis ainsi qu'en Europe. En France, elle a collaboré avec Michel Robert, plusieurs fois médaillé en équitation. Elle réside en Californie et transmet son savoir lors de stages et conférences en Europe.

Pour en savoir plus

- Le site des Editions Trédaniel
- Le site officiel de Laila Del Monte
Deux livres du même auteur
- Little Wolf
- Mon animal pour toujours
- En vidéo, la participation de Laila Del Monte à l'excellente émission Enquêtes extraordinaires consacrée à "L'intelligence dans la nature"

Des avis de lecteurs
Source

Une belle âme

Simplement génial. J'ai lu d'autres livres très intéressant sur la communication animale, celui de Laila Del Monte je le place en tête de liste. Je l'ai trouvé limpide, clair. En le lisant, j'ai ressenti tout son amour envers les animaux. Je pratique, en amateur, la communication animale, et je me suis retrouvé dans plusieurs de ses histoires, de ses souffrances, de ses doutes aussi.
Merci Laila, votre livre m'a fait avancer.

-

Très beau livre

Le livre en lui même est déjà très réussi, belle qualité, très belles illustrations; mais le plus beau reste ce qu'il raconte. Contrairement à beaucoup de livres sur le même sujet, ce récit est humble, sensible, et tout aussi émouvant, (Difficile de le lire dans les transports, certains passages sont bouleversants). Cet ouvrage est incontournable lorsqu'on s'intéresse aux animaux, lorsqu'on respecte la vie.

Un entretien avec Laila Del Monte



Une conférence de Laila Del Monte - en anglais
(Il y en a plusieurs autres sur Youtube)


12 février 2012

La fleur de Stéphanie, d'Esther Mujawayo et Souâd Belhaddad

La fleur de Stéphanie
Rwanda entre réconciliation et déni

d'Esther Mujawayo et Souâd Belhaddad

Tu dois rester très calme, c'est la consigne. Tu t'adresses à un des tueurs de ta famille ou à un de ses complices, et tu ne dois surtout pas t'emporter. Les gacaca, tribunaux traditionnels, fonctionnent selon des règles qui, pour certaines, ressemblent à celles d'un tribunal habituel. Le président doit veiller au bon déroulement des séances, il s'agit de savoir se tenir. Tu penses, c'est sûr, que lorsque tu es face à l'assassin de ta soeur, comme cela m'est arrivé, tu dois savoir te tenir. C'est la moindre des choses, non ? (Extrait du chapitre : Prologue au gacaca)

Aujourd'hui, les gacaca confrontent les rescapés à leurs tueurs. En échange d'importantes remises de peine, ces derniers sont incités à révéler la vérité sur les ultimes instants de leurs victimes ainsi que les lieux où leurs dépouilles ont été abandonnées. Douze ans après le génocide, Esther, dont la quasi-totalité de la famille a été exterminée, cherche toujours le corps de sa soeur Stéphanie. De cette soeur aimée, il ne reste qu'une fleur, qu'elle avait plantée dans sa jeunesse, près de la maison familiale. Dans "La fleur de Stéphanie", de façon sobre et poignante, Esther raconte ce cruel face-à-face avec les tueurs, et donne la parole à des rescapés qui travaillent chaque jour auprès d'eux, afin de les sensibiliser à la paix et à la reconstruction d'une nation rwandaise.

La fleur de Stéphanie, Esther Mujawayo, Souâd Belhaddad, Editions Flammarion, 2006, 250 pages

A propos des auteurs

Rescapée du génocide des Tutsi, Esther Mujawayo travaille aujourd'hui comme trauma-thérapeute dans un centre de réfugiés en Allemagne. Elle a publié avec Souâd Belhaddad, SurVivantes (2004).

Souâd Belhaddad est journaliste, reporter et auteur. Elle a, entre autres, publié Algérie, le prix de l'oubli (2005).

Le sommaire

- Avant-propos
- Quelques jours avant le départ pour le Rwanda (Septembre-octobre 2005)
Première partie
Douze ans après, la quête de la vérité
- Le prénom d'où je viens
- Prologue au gacaca
- Les gacaca
- Thomas, noir menteur
- La parole libérée
- Face au tueur de Stéphanie... je n'ai pas réagi comme je l'imaginais
- Etienne, menteur et tueur
- La fleur de Stéphanie
- La repentance d'un lâche
Deuxième partie
Paroles de "RÉCONCILIATEURS"
- Pardonner, disent-ils
- Théophila, l'expérience des TIG, travaux d'intérêt général
- Joséphine, l'expérience de la sensibilisation dans les prisons
- Odette, la cour d'appel des gacaca
- Stéphanie, la solitude des intervenants
- Mathilda, la santé mentale des rescapés lors des gacaca
- Samson
- Ma peur pour elles
- Emerita loge chez son tueur. La condition sociale des rescapés douze ans après.
- Ode à Stéphanie
- Rencontre entre Simone Veil et Esther Mujawayo
- Que s'est-il passé au Rwanda ?

L'avis d'une lectrice
Source

EMOUVANT et AUTHENTIQUE

Ce livre-témoignages à 4 mains se lit d'une traite. Avec Esther et Souad, nous pénétrons dans l'indiscible des conversations *rwandaises", dans toute l'ambivalence des gacacas avec les témoignages d'Esther et des ses amies d'avega...
un témoignage sur le génocide des tutsis du rwanda à lire absolument pour ne jamais oublier, à lire aussi parce que c'est une façon active de participer à la mémoire de Stéphanie et des siens ...NON ils ne sont pas *finis*...
BRAVO

Voir également

- Génocidé, de Révérien Rurangwa
- Dans le nu de la vie, de Jean Hatzfeld
- Une saison de machettes, de Jean Hatzfeld
- Cette playlist de vidéos sur le génocide au Rwanda en 1994

Extraits choisis

L'avant-propos

(p9-p11) Le Rwanda vit actuellement une expérience unique : les génocidaires, incités à des aveux par la justice en échange d'importantes remises de peine, parlent. Face à des rescapés ou à leurs familles, ils dévoilent leurs crimes et les lieux où ils avaient abandonné les corps de leurs victimes. Aujourd'hui, "grâce" à ces révélations, de nombreux rescapés ont pu retrouver la dépouille des leurs et leur donner enfin une sépulture digne. Une très grande partie de ces prisonniers a été libérée. Victimes et bourreaux devront finalement revivre ensemble. Ainsi, les rescapés doivent-ils affronter cette nouvelle épreuve : cohabiter de nouveau avec leurs génocidaires, jadis leurs proches voisins ou amis d'enfance.
En novembre 2005, nous nous sommes rendues au Rwanda, Esther et moi, espérant retrouver la dépouille de sa soeur Stéphanie, éliminée avec ses trois enfants il y a douze ans. Un tueur avait finalement avoué les faits, et dénoncé deux autres. Esther devait tous les rencontrer. Sur place, à l'exception d'un seul, les génocidaires de Stéphanie ont persisté dans leur déni. Stéphanie ne dort toujours pas en paix, Esther non plus - de fait.
Elle reste donc dans un deuil impossible, comme des milliers d'autres survivants. Dans une première partie, nous avons donc raconté cette vaine quête.
La confrontation entre Esther et les responsables de la mort de Stéphanie et de ses trois enfants a été évidemment cruelle. Cette cruauté, la majorité des rescapés au Rwanda la subit actuellement. Pourtant, certains d'entre eux ont décidé de s'impliquer dans la dite politique de réconciliation nationale, soit en devenant juge des gacaca (tribunaux qui jugent les crimes de génocide), soit en intervenant auprès de détenus pour les sensibiliser à la paix. En face à face... Nous avons rencontré plusieurs survivants qui ont fait adopter cette position : se confronter aux génocidaires pour tenter de les convaincre d'une re-cohabitation. "Parce qu'on n'a pas d'autre choix", disent-ils unanimement. Certains se retrouvent même à "dialoguer" avec les tueurs de leurs propres familles.
Ces rescapés sont héroïques, mais également effrayants d'un tel héroïsme. Nous avons tenu, avec Esther, à leur donner la parole afin qu'ils racontent, dans leurs propres mots, l'expérience inouïe qu'ils sont en train de vivre. Leur discours balance sans cesse entre conviction rationnelle et doute profond - et cette ambivalence est poignante. La deuxième partie de notre livre leur est donc principalement dédiée. La parole de rescapés d'un génocide est particulière. Lorsqu'elle se livre, elle se conjugue d'abord à l'imparfait puis, subtilement, glisse vers le présent, comme si, figé dans leur mémoire, le temps de l'inouï immobilisait également le temps du récit. Le lecteur comprendra alors pourquoi, dans les propos d'Esther, mais aussi ceux de Théophila, Joséphine, Odette, Stéphanie, Mathilda, s'intercale régulièrement ce balancier entre passé et présent, faisant fi de toute logique syntaxique. Je n'ai pas voulu le corriger - c'eût été ne pas entendre la spécificité de cette parole. Je crois le lecteur capable du même effort, et indulgent pour ses apparentes erreurs qui, en réalité, sont de flagrantes preuves du traumatisme des rescapés.
Enfin, la dernière partie de notre ouvrage reprend le fil de la réflexion d'Esther sur cette entreprise surhumaine que mènent les rescapés, ainsi que sur son impossible deuil de Stéphanie. Pour Esther, douze ans après, la vérité n'est toujours pas.

A peine deux semaines avant notre départ pour le Rwanda, je venais d'achever l'écriture d'un livre "Algérie, le prix de l'oubli" : il recueillait le témoignage de la terreur de ceux qui, après le vote de la Charte pour la paix et la réconciliation, devaient vivre aux côtés des assassins des leurs. Quoiqu'elles n'aient rien de comparable, en observant ces deux sociétés qui, l'une et l'autre, doivent affronter la question de la réconciliation entre victimes et assassins et du pardon, je n'ai pu que confirmer cette terrible réalité : l'effort est toujours demandé à la victime qui a déjà subi le pire. Avec Esther, notre travail persiste à entretenir la mémoire du génocide des Tutsi. Nous considérons toutes les deux que, comme celle de la Shoah, on n'en parlera jamais trop et que ces mémoires doivent être transmises de génération en génération, de siècle en siècle. Car ce passé appartient à notre présent.

Souâd Belhaddad

Chapitre : Quelques jours avant le départ pour le Rwanda
(Septembre - octobre 2005)

(p14-p15) ../.. Ce livre va entretenir la mémoire de Stéphanie. Il va peut-être m'aider à l'enterrer, Stéphanie, ma soeur, ma moitié avec qui on riait si bien. Tuée avec ses trois enfants et deux voisines. Stéphanie n'est pas morte comme je l'imaginais. Je t'ai dit déjà combien il est essentiel de pouvoir visualiser les derniers instants de nos êtres chers. C'est essentiel et insupportable à la fois. On veut savoir, et on ne veut pas. Aujourd'hui, je me retrouve avec plusieurs versions et je ne sais pas laquelle adapter à la mort de Stéphanie. Un voisin m'en avait donné une, peu de temps après le génocide, m'affirmant qu'elle était ensevelie sous une maison, puis, quelques années plus tard, il a nié. Et puis un des trois tueurs de ma soeur a parlé lors d'un gacaca, ce tribunal traditionnel qui, en échange d'une remise de peine, incite l'accusé à révéler la vérité sur ce qui s'est passé pendant le génocide. Il a finalement indiqué la fosse où, il y a presque douze ans, Stéphanie a été jetée. Il a dit qu'en fait elle ne gît pas sous cette maison comme on nous l'avait fait croire. Elle est, elle est... dans un conduit d'égout. Enfin, pas vraiment un égout mais un puits perdu. Dans les villes, les habitants creusent des trous où sont recueillies toutes les eaux usagées de la maison : donc ce n'est pas un égout. (Silence.) Remarque, comme ce sont les eaux du quartier, forcément, c'est... (Nouveau silence.) Ils l'ont jetée là, elle et ses enfants, et ils y demeurent depuis près de douze ans. Depuis, cette histoire de merde me revient tout le temps. Toute cette merde en nous, combien de temps faudra-t-il pour s'en laver ? ../..

Chapitre : La fleur de Stéphanie

(p110) ../.. Je suis revenue plus tard à Mwirute, seule. J'étais assise devant l'emplacement où était la maison. Là où mes parents et leurs amis avaient été délaissés, on avait fait poser une longue dalle de pierre qui devait leur offrir un repos plus digne. Je restais là, toujours aussi abasourdie devant cette négation vivante de tout ce qui avait été ma famille, mon enfance, mes racines, mes liens. Gloutonne, la végétation avait tout dévoré. Plus rien, plus une trace. Je pensais évidemment à mes parents, et à ma soeur Stéphanie. Sa maison à Kigali avait été récupérée par un beau-frère revenu d'exil, comme celle de sa voisine Antoinette. Désormais, les lieux étaient habités, des familles y venaient en visite, des enfants jouaient dans l'enclos, des photos au mur remplaçaient celles des anciens occupants... Rien ne rappelait leur passage dans le quartier ni dans l'existence, à part notre souvenir.
Je regardais au loin et soudain j'ai remarqué sous une brique de terre une toute petite fleur qui essayait de percer. Je me suis approchée : c'était le reste d'une plante grimpante que Stéphanie avait plantée pour la faire courir sur la façade de la maison, avant son mariage, il y a plus de vingt ans. On en trouve souvent au Rwanda, la plupart des jeunes filles qui veulent embellir l'enclos en plantent. Celle-ci était de couleur orangée. J'étais vraiment stupéfaite, et je me suis demandé comment cette petite plante avait pu tenir si longtemps sans sécher. C'est là que je me suis dit que même lorsqu'il ne reste plus rien, il reste toujours quelque chose, et que cette fleur était la preuve qu'une trace de ma soeur persistait alors que tout s'accordait à l'éradiquer. Aujourd'hui, la fleur de Stéphanie embellit Mwirute encore si endeuillée pour nous, douze ans après. ../..

Esther Mujawayo et Révérien Rurangwa,
à l'émission “Vol de Nuit” animée par Patrick Poivre d’Arvor



(PS. J'ai classé par défaut ce livre dans cette rubrique car je n'en ai aucune pour ce thème.)

10 février 2012

Génocidé, de Révérien Rurangwa

Génocidé
de Révérien Rurangwa

"Ils m'ont tué, moi et toute ma famille, sur une colline du Rwanda en avril 1994. J'avais 15 ans. Je ne suis pas mort."

"Depuis que, le 20 avril 1994, vers 16 heures, je fus découpé à la machette avec 43 personnes de ma famille sur la colline de Mugina, au coeur du Rwanda, je n'ai plus connu la paix. J'avais 15 ans, j'étais heureux. Le ciel était gris mais mon coeur était bleu. Mon existence a soudainement basculé dans une horreur inexprimable dont je ne comprendrai probablement jamais les raisons ici-bas. Mon corps, mon visage et le plus vif de ma mémoire en portent les stigmates, jusqu'à la fin de ma vie. Pour toujours."

Comme celle de tous les survivants, l'histoire de Révérien Rurangwa rejoint l'Histoire. Son récit évoque, avec un réalisme saisissant, l'atrocité du dernier génocide du XXe siècle : celui des Tutsi au Rwanda. Il dit aussi la force de l'instinct de survie et des processus de résilience ; l'impuissance à envisager le pardon quand la justice est bafouée ; l'énigmatique pouvoir du mal et le mystérieux silence de Dieu. Et c'est en cela qu'il parle à tous les Hommes.

Génocidé, Révérien Rurangwa, Editions Presses de la Renaissance, 2006, 231 pages

A propos de l'auteur

Révérien Rurangwa, 27 ans, est aujourd'hui réfugié en Suisse, où il se bat pour rendre hommage aux victimes, obtenir réparation pour les rescapés, et justice alors que des milliers de criminels demeurent impunis. Révérien est un Rwandais qui n’est théoriquement plus menacé d’expulsion du territoire suisse. Mais dans une hypocrisie extraordinaire, la Suisse refuse de lui accorder des papiers d’établissement définitif, ce qui l’oblige à renouveler son permis temporaire tous les six mois, l’empêche de travailler, d’obtenir un diplôme (dont il a déjà suivi les cours), bref, l’empêche de vivre.

Pour en savoir plus

- Ikiru, un site de soutien à Révérien Rurangwa
- L'association Sentinelles
- La fleur de Stéphanie, d'Esther Mujawayo et Souâd Belhaddad
- Dans le nu de la vie, de Jean Hatzfeld
- Une saison de machettes, de Jean Hatzfeld
- Cette playlist de vidéos sur le génocide au Rwanda en 1994

Le sommaire

Prologue
1. Trois mots clés
2. Les jours heureux
3. Pour le meilleur et pour le pire
4. Du paradis en enfer
5. Les champs de la mort
6. La jupe rouge de ma mère
7. On achève bien les chevaux, mais pas les Tutsi
8. Saigneurs, venez à mon aide !
9. Les trois jours de la nuit
10. Retour à Mugina
11. Des tueurs aux trousses
12. Oser me regarder en face
13. Impossible pardon
14. Caïn le Hutu contre Abel le Tutsi
15. Voyage à Auschwitz
16. Ibuka, souviens-toi
17. Supplique à un Dieu en qui je ne crois plus
18. Le cri du Christ tutsi
Annexes
En hommage
Note de l'éditeur
Brève chronologie
Bibliographie
Carte du Rwanda
Remerciements

Extraits choisis

Le prologue

(p11-p12) Ils m'ont tué, moi et toute ma famille, sur une colline du Rwanda, en avril 1994, mais je ne suis pas mort. Hasard ou miracle, je l'ignore.
Nul ne peut comprendre pourquoi on veut le détruire, surtout lorsqu'on est un adolescent de 15 ans. Aussi vais-je me contenter de raconter, avec des mots souvent maladroits - comment transmettre l'intransmissible ? -, par où j'en suis passé pour ne pas succomber, avant d'arriver là, dans ce petit studio de La Vue des Alpes, minuscule village suisse posté sur un col aérien, près de Neuchâtel, où, réfugié, je réapprends à vivre.
Cette tragédie avec laquelle il me faut cohabiter - pas besoin d'apercevoir mon visage balafré dans un miroir pour qu'elle me percute à chaque heure du jour ! -, je veux la retracer sans trembler, même si je ne pourrai jamais la décrire dans toute son horreur. Mais il me faut la dire pour ne pas mourir. C'est une façon de combattre ce qui pourrait me faire succomber : la haine et le silence. Ma douleur est enfouie mais jamais ne s'enfuit. Comme celle de tous les survivants d'un génocide, mon histoire rejoint l'Histoire.
L'unique revanche envisageable pour moi est de témoigner. Afin qu'hommage soit rendu aux victimes, réparation et respect offerts aux rescapés, et que la Justice n'épargne pas les milliers de criminels contre l'humanité qui demeurent impunis. Dont mon assassin.
La seule vengeance digne de moi est que ce tueur qui voulut m'exterminer après avoir haché les miens à la machette puisse découvrir ces lignes. Et qu'il se dise : "J'ai fait tout ça pour rien. Il vit ! Il vit debout ! Il vivra ! Et les siens vivent en lui !"

Chapitre 11 - Des tueurs aux trousses
[Retour au Rwanda, début 1996]

(p95-p98) La confrontation est inévitable. Je la redoute en tremblant mais je la désire de tout mon être. Ce monstre qui hante mes rêves, qui a ensanglanté ma vie pour toujours, existe-t-il vraiment ? Il me faut passer devant le cabaret de Simon Sibomana, je le dois. Coûte que coûte. Je dois vérifier s'il est là, bien vivant ; s'il n'est pas la créature diabolique d'une imagination délirante.
Et il existe vraiment. Il est là, derrière son comptoir. Il lève les yeux, croise mon regard et me reconnaît, lui, immédiatement. Instants de stupeur. Je le fixe de mon oeil unique, à l'entrée du cabaret, au milieu des tables de la terrasse, étrangement calme devant le constat de cette présence. Sibomana n'a pas changé, toujours aussi rond, avec ses lèvres incarnates. Ses cheveux commencent à blanchir. Il est interloqué, je le comprends : ça n'arrive pas tous les jours de voir apparaître un mort vivant.
Puis le roublard, très vite, se ressaisit. Il se compose une façade affable et s'écrie avec une gentillesse doucereuse :
- Par pitié ! C'est comme ça qu'ils t'ont fait !
Son culot, sa capacité à retourner la situation me laissent pantois. Mais je crois me souvenir que mes lèvres ont énoncé, haut et clair :
- N'oublie pas que c'est toi qui l'as fait !
- Allons, allons, on se calme. Viens, je t'offre un Fanta !
Je refuse le soda, bien sûr. Et maintenant que j'ai vu ce que je voulais voir, je remonte la route en courant et je me précipite à la mairie. Je traverse la cour, plantée de son drapeau national, là même où il y a quelques mois des assassins buvaient et festoyaient, que j'implorais de me donner la mort. Aujourd'hui, je viens demander justice, au nom de tous les miens. Je porte plainte contre Simon Sibomana pour crime contre l'humanité.
Mais ce que je redoutais survient. Surtout pas de vagues ! La politique en vogue est celle de l'oubli. Le nouveau gouvernement, dirigé par Paul Kagamé et des cadres du FPR, invite les Tutsi en exil à rentrer au pays : s'ils ont arrêté le génocide, ce n'est pas pour en entendre parler. Il faut tourner cette page noire de l'histoire, il y a une nation à reconstruire. Les Tutsi exilés ne souhaitent pas écouter la plainte des rescapés ; les Hutu non plus, et pour cause. Les survivants ne sont donc pas les bienvenus. Ni d'un côté, ni de l'autre. Comme le dira mon amie Esther Mujawayo : "Un rescapé qui ose demander des comptes est un rescapé de trop." Je ressens cette gêne en voyant le fonctionnaire de mairie se tortiller devant moi alors que j'insiste pour porter plainte et que l'émotion me fait bégayer.
Quant à la Justice, elle est totalement dépassée. Comment punir deux millions de personnes - les tueurs, sans compter leurs innombrables complices, femmes, enfants - sur une population de huit millions d'habitants ? Quelques criminels d'exception (même si l'exception fut la règle) sont exécutés pour l'exemple, mais que faire de ces assassins ordinaires, ces messieurs Tout-le-Monde qui ont pris des congés pour aller au "travail" avec leurs copains ? Ils sont des milliers de Hutu laborieux, de tâcherons serviles, à avoir accompli docilement, dans l'obéissance aux ordres et la soumission à l'obligation sociale de nettoyage ethnique, leur devoir d'abattage.
Et puis, les prisons sont pleines à craquer. On les dégorge avec peine : les tribunaux jugent à tour de bras, délivrent quelques mois de travaux d'intérêt général, et basta. On passe l'éponge sur le sang des innocents. On pousse la poussière des cadavres sous le large tapis de l'histoire avec la balayette d'un simulacre de justice. Enfin, pourquoi ressasser de tels souvenirs ? Ils ne peuvent que grever l'avenir et mettre en péril l'indispensable réconciliation nationale.
Je saisis vite le grand mensonge auquel chacun participe. Chaque famille hutu est mêlée, de près ou de loin, par l'un de ses membres - quand ce n'est pas dix ! - au massacre. Tout le monde a les mains sales et rouges de sang. Une fois leur peine purgée ou leur exil achevé, les tueurs reviennent vivre tranquillement sur leurs parcelles. Rescapés en tête, on fait semblant de faire semblant d'oublier. Puis, il y a des risques à porter plainte. Des centaines de témoins ont été éliminés, par la lame ou le poison, comme ma voisine Donatille Uwantege le sera en 1998. Donc, motus et bouche cousue. Une terreur larvée plane dans le Rwanda de l'après-génocide.
M. Sibomana, âgé de bientôt 60 ans, macheteur à ses heures et meneur de bande d'exécuteurs, est ainsi redevenu un petit père tranquille, considéré comme un sage débonnaire avec sa bedaine replète qui inspire confiance. Que pèse, face à ce mur d'hypocrisie et contre celle de ce citoyen respecté, la parole véhémente d'un gamin sans visage ? ../..

Chapitre 16 - Ibuka, souviens-toi

(p168) ../.. Le survivant tutsi se heurte à une difficulté spécifique : le génocide a été suivi d'un énorme quiproquo. Lorsque le FPR a conquis Kigali en juillet 1994 et signé l'arrêt du massacre, des centaines de milliers de Hutu, des centaines de milliers de génocidaires ont fui, par peur des représailles, et sont allés se réfugier dans des camps immenses, à la frontière du Zaïre. Pathétique exode sous les caméras du monde entier, commentaires larmoyants des envoyés spéciaux débarqués fraîchement de leur capitale et qui ne connaissaient rien de la situation : "Ces pauvres gens ont dû fuir leur maison, leur pays ; ils souffrent abominablement ; le choléra fait des ravages, etc." (Tout cela étant par ailleurs exact.) La mobilisation médiatique fut aussi inouïe que le silence qui venait d'entourer, comme un suaire, notre massacre. L'arbre de l'exode hutu cacha la forêt du génocide tutsi. Et nous, les survivants, que toutes les grandes puissances avaient laissés tomber, nous avons vu ces mêmes nations se pencher sur nos tueurs pour les cajoler, les nourrir, les soigner, les assurer de la compassion internationale. Et nous aurions hurlé si nous n'avions pas été sidérés par l'horreur de ce que nous venions de vivre : "Mais ce sont des assassins ! Pourquoi aidez-vous nos assassins alors que vous n'avez rien fait pour nous ?" ../..

Révérien Rurangwa après sa prise en charge par l'association Sentinelles
1994, Rwanda


Esther Mujawayo et Révérien Rurangwa,
à l'émission “Vol de Nuit” animée par Patrick Poivre d’Arvor


Révérien Rurangwa,
à l'émission “On ne peut pas plaire à tout le monde” animée par Marc Olivier Fogiel



(PS. J'ai classé par défaut ce livre dans cette rubrique car je n'en ai aucune pour ce thème.)

08 février 2012

Les sociétés animales, de Jacques Goldberg

Les sociétés animales
Communication, hiérarchie,

territoire, sexualité...

de Jacques Goldberg


Dans le monde animal, la plupart des espèces, pour ne pas dire toutes, s'avèrent sociales au moins à un moment ou à un autre de leur existence. Mais, d'une espèce à l'autre, le phénomène social revêt des formes extrêmement différentes : soins portés aux jeunes, hiérarchie dans le groupe, migrations, constructions animales (comme les termitières), défense contre les prédateurs, coopération entre individus... Des recherches récentes ont même mis en évidence, dans la communication entre les individus, l'importance de certaines substances chimiques (les phéromones) qui permettent de mieux comprendre la conquête de la vie sur notre planète jusqu'à l'avènement de l'homme. Des insectes aux primates, cet ouvrage propose au lecteur de découvrir les différents comportements sociaux chez les animaux et, d'une manière plus générale, de mieux comprendre le monde vivant.

. Une synthèse rigoureuse et dictatique qui dresse un bilan des recherches sur les sociétés animales.

. Un ouvrage de référence qui, écrit dans un langage simple, permet à l'étudiant comme au grand public d'approcher le monde vivant d'une manière plus intime.

. Plus de 80 dessins pour comprendre rapidement les expériences des chercheurs et les comportements animaliers.

Les sociétés animales, Jacques Goldberg, Editions Delachaux et Niestlé, 1998, 345 pages

A propos de l'auteur

Directeur du laboratoire de sociologie animale et professeur d'anthropologie (biosociologie animale et humaine) à l'Université René Descartes (Paris-V), Jacques Goldberg est aussi l'auteur de nombreux articles et ouvrages de biosociologie.

L'avis d'un lecteur
Source

pour lecteur averti

Un livre très intéressant, mais il faut quand même être assez intéressé par le sujet, et par la biologie en général.

Les dessins au trait sont très utiles pour comprendre les expériences et les fait décris dans le texte. Le texte, justement, peut sembler un peu complexe au premier abord, mais on est rapidement pris dans le sujet du chapitre. Le tout constituera une base assez solide en sociologie animale.

06 février 2012

Les sociétés animales, de Rémy Chauvin

Les sociétés animales
de Rémy Chauvin


Cet ouvrage fait suite à un livre sur le comportement social des animaux paru chez le même éditeur. Celui-ci eut un grand succès et servit à des générations d'étudiants qui ne disposaient en français d'aucun autre ouvrage analogue. Le paysage a complètement changé et nos connaissances ont progressé à un niveau fantastique. En ce qui concerne les insectes sociaux, la découverte des phérormones a complètement renouvelé notre manière de voir. Quant à l'autre extrémité du psychisme que l'on rencontre chez les Primates, elle a été bouleversée aussi par l'explosion de la primatologie. C'est pourquoi l'auteur a voulu se limiter à ces deux pôles : sociétés d'insectes, sociétés de singes, et négliger provisoirement le reste.

Les sociétés animales, Rémy Chauvin, Editions Presses Universitaires de France (PUF), 1982, 290 pages

A propos de l'auteur

Rémy Chauvin, né en 1913 et décédé en 2009, est un biologiste et entomologiste français, professeur honoraire émérite à la Sorbonne. Il est également connu pour défendre les droits des animaux et pour s'être intéressé à des thèmes comme le paranormal, la vie après la mort, la voyance ou l'ufologie.

Au sommaire

Introduction
I La vie sociale des insectes
1. Prodromes
2. "Apis mellifica"
3. Les fourmis
4. Autres sociétés d'insectes et d'invertébrés
5. Problèmes généraux
II Les phénomènes sociaux chez les vertébrés
6. L'agressivité et le territoire
7. Les rapports sociaux à base chimique
8. Dominance, territoire, agressivité et coopération chez les singes
9. La déprivation sociale chez le singe
10. Les phénomènes de jeu
11. Les possibilités psychologiques du chimpanzé
12. La communication avec l'homme
13. La sociobiologie
14. Quelques exemples d'éthologie humaine
Bibliographie

Du même auteur

- Des animaux et des hommes
- L'homme, le singe et l'oiseau
- A l'écoute de l'au-delà

04 février 2012

La mort ouvre sur la vie, de Neville Randall

La mort ouvre sur la vie
de Neville Randall


Au cours d'une enquête consacrée à la parapsychologie, le journaliste britannique Nevill Randall a pu écouter près de 500 voix paranormales enregistrées lors des séances médiumniques conduites par le célèbre médium Leslie Flint. Il est l'un des rares expérimentateurs à avoir la faculté de faire se manifester les voix des défunts dans l'atmosphère, de manière directe, sans le moindre support. Les voix de Flint décrivent l'existence des défunts dans l'Au-delà, avec des détails surprenants. La mort ouvre sur la vie... et sur les perspectives les plus exaltantes. Testé par de grands laboratoires et la Société de Recherche Psychique de Londres, Leslie Flint a été reconnu comme un médium sérieux, un véritable phénomène. Il a ainsi pu permettre à un grand nombre de défunts de s'adresser aux vivants : des voix anonymes, comme un soldat de la Grande Guerre, une marchande de fleurs, celles d'Oscar Wilde, de la reine Victoria... Toutes ces personnes décrivent avec minutie leur existence dans l'autre monde, donnant des détails, des preuves de leur survivance. Nous apprenons ainsi que la mort ne débouche pas sur le néant, mais qu'elle est une porte vers une nouvelle vie, vers une évolution cosmique.

La mort ouvre sur la vie, Neville Randall, Traduction : Robert Fouques Duparc, Editions Le Temps Présent, 2010, 207 pages

Pour en savoir plus

Ces 3 articles
- Le phénomène des voix directes
- Visite guidée de l'au-delà (1)
- Visite guidée de l’au-delà (2)

Au sommaire

1. L’histoire d’Alf Pritchett
2. Où sont donc passés tous les soldats ?
3. De l’enregistrement
4. "Je dois être mort"
5. Guide pour l’autre monde
6. Visite à la famille
7. Conversation avec une mère
8. C’est donc ça le paradis !
9. Mort soudaine
10. Les animaux
11. Des mariages sont célébrés au paradis
12. Vie quotidienne
13. Rose, à nouveau
14. Conversation avec Oscar Wilde
15. Maisons et jardins
16. Travail
17. Les sphères supérieures
18. Le problème de la religion
19. Observations sur les médiums
20. Tests de voix
21. La preuve finale

L'avis d'un lecteur
Source

Le meilleur livre sur l'au-delà !

J'ai lu beaucoup de livres sur la vie après la mort, mais celui-ci est le meilleur de tous. Ce livre est un compte rendu des séances du médium Leslie Flint, qui ont été enregistrées pendant des années par quelques passionnés. Ce qui en fait un livre exceptionnel, c'est que les esprits décrivent avec une minutie et une foison de détails jamais vus, leur conditions de vie dans l'au-delà, ce qu'ils y font, bref, leur vie quotidienne. Un livre simple, compréhensible par tous, écrit dans un langage de tous les jours et sans mots compliqués, qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page. Rien n'y manque : l'auteur, qui a certainement compris que beaucoup de lecteurs trouveraient ces histoires "trop belles pour être vraies", a consacré la fin de ce livre aux preuves. En effet, ces séances ayant été enregistrées sur bande magnétique, il se trouve que les personnes décédées qui se sont exprimées le faisaient avec une voix très ressemblante à celle qu'ils avaient de leur vivant. Certaines de ces voix ont été formellement identifiées par des gens encore en vie qui ont connues ces esprits quand ils étaient encore sur terre.
Bref, un superbe livre, qui redonnera le sourire à toutes celles et à tous ceux qui ont perdu un être cher.

02 février 2012

Réalité de l'Au-delà et transcommunication, de Monique Simonet

Réalité de l'Au-delà
et transcommunication

de Monique Simonet


L'ouvrage le plus important à ce jour de la pionnière de la transcommunication. Outre de nouveaux messages bouleversants de l'Au-delà, Monique Simonet nous parle de la survie des animaux. Elle fait le point sur la situation de la transcommunication en France et à l'étranger et met les lecteurs intéressés en garde contre les risques inhérents à ce type d'expériences - riches certes, mais qui nous entraînent aux limites de la vie et au-delà. Plus important peut-être, Monique Simonet s'emploie à nous apporter la preuve de l'existence de ce monde où nous vivrons tous après la mort de notre corps physique. Pour ce faire, elle s'appuie sur les travaux d'un physicien subatomique britannique, Michaël Roll.

Réalité de l'Au-delà et transcommunication, Monique Simonet, Editions du Rocher, 2004, 134 pages

A propos de l'auteur

Auteur d'une dizaine d'ouvrages consacrés à la question de la survivance, Monique Simonet ne cesse depuis une trentaine d'années de témoigner de la réalité des contacts avec l'Au-delà et de la vie après la mort.

Couverture des Editions du Rocher, 1994


Petit reportage