24 avril 2008

Pour l'amour d'une âme, de Myriem Lacroix-Breton

Pour l'amour d'une âme
Peut-on continuer à vivre avec l'esprit
de nos êtres chers et de nos animaux ?

de Myriem Lacroix-Breton
préface de Jacques Mandorla

inspiré d'une histoire vraie

Myriem Lacroix-Breton est à la fois magnétiseur et radiesthésiste, spécialisée dans les animaux mais s'occupant aussi des humains, cherchant à soulager le plus possible leurs souffrances. Elle exerce depuis plusieurs années en région parisienne.

Son livre est tiré d'une histoire vécue, où amour, spiritualité, surnaturel et réalité se partagent la vie des personnages. A travers Clairelande et ce qu'elle va connaître, nous pénétrons et nous côtoyons tour à tour les domaines du magnétisme, de la radiesthésie, des rêves prémonitoires, de la clairvoyance, de la communication avec l'au-delà et de l'ubiquité.

Pour l'amour d'une âme, Myriem Lacroix-Breton, Préface de Jacques Mandorla, Editions Fernand Lanore, 2006, 188 pages

Le sommaire

Préface : Entrez dans le monde merveilleux de Clairelande !
1. Marcelline
2. Clairelande. une petite fille pas comme les autres
3. Clairelande, jeune fille
4. Le temps des noces
5. Marcelline quitte la maison de Germain
6. Clairelande et Patrick partent en Finlande à la rencontre de leur destin
7. Patrick rencontre l'amour-passion
8. Désespoir de Clairelande et premier contact avec l'âme Timothée
9. Retour de Clairelande en France où elle découvre un autre monde et un nouvel amour
10. Clairelande apprend à utiliser ses dons
11. Les visiteurs de l'au-delà
12. Voyages de Clairelande dans le monde des esprits
13. Départs et sentiments dévoilés

Pour en savoir plus

- Ce lien où vous pourrez feuilleter le livre
- Le site des Editions Fernand Lanore
- Quand les âmes nous aident à vivre, de Myriem Lacroix-Breton
- Soulagez les bobos de votre animal, de Myriem Lacroix-Breton et Jacques Mandorla
- Voyage au pays du magique, de Dominique Camus
- Mystérieux et merveilleux 6ème sens, de Marcel Bocquel
- La série documentaire Enquêtes extraordinaires, de Stéphane Allix (M6)

La préface du livre
Entrez dans le monde merveilleux de Clairelande !

Le livre, Pour l'amour d'une âme, que vous tenez en main et qui; j'en suis intimement persuadé, vous passionnera comme il m'a passionné, se situe à mi-chemin entre les contes oniriques qui ont bercé notre enfance et les témoignages d'expériences paranormales relatées par tous ceux qui sont passés de l'autre côté du miroir.

Constamment ballotté entre le monde des esprits et celui de notre réalité quotidienne, vous allez percevoir que la frontière entre ces deux univers n'est pas aussi nette qu'on veut bien nous le faire croire.

Et en refermant ce livre, vous ne pourrez vous empêcher de vous demander si Timothée, l'âme qui guide Clairelande dans le monde des esprits, peut se rencontrer dans la "vraie" vie. Et vous voudrez savoir si les capacités paranormales dont Timothée fait prendre conscience à Clairelande (magnétisme, radiesthésie, médiumnité) existent réellement parmi les humains.

Personnellement, pour avoir fait de nombreuses investigations dans ce domaine, je sais que ces facultés, dites paranormales, sont une réalité incontestable qu'on ne peut nier.

Mais, plus étonnant encore, j'ai trouvé toutes ces capacités chez Myriem Lacroix-Breton, l'auteure de Pour l'amour d'une âme. En effet, j'ai pu, ces dernières années, vérifier au moyen de différents tests scientifiques et d'expériences sérieusement contrôlées, que Myriem possède des potentialités qui dépassent très nettement celles de la plupart des individus, comme vous et moi : hypersensibilité radiesthésique qui lui permet de retrouver des personnes ou des animaux disparus à l'autre bout de la France, perception par ses mains d'ondes magnétiques qui l'aident à détecter un organe défaillant ou à ressentir une perturbation physique chez une personne, prémonition plusieurs jours à l'avance de phénomènes dramatiques (cataclysmes, accidents).

J'ai eu la chance de travailler, pendant les six dernières années de sa vie, avec le regretté Professeur Yves Rocard, célèbre physicien qui a réalisé de prodigieux travaux de recherche sur les ondes électromagnétiques perçues par les magnétiseurs et les radiesthésistes. Eh bien, je peux affirmer, sans me tromper qu'il aurait aimé rencontrer et tester Myriem, tant les capacités de cette dernière sont étonnantes.

D'ailleurs, cher lecteur, vous vous en apercevrez vous-même lorsque vous refermerez ce livre après l'avoir lu : vous vous surprendrez alors à ne plus avoir peur, le soir, en éteignant la lumière de votre chambre, à ne plus craindre ces formes évanescentes qui semblent frôler les murs chez vous ou à ne plus sursauter en entendant ces bruits bizarres ou ces déplacements inexpliqués d'objets qui vous réveillent la nuit.

Car vous saurez désormais qu'on peut vivre, en toute sérénité, avec l'esprit de nos êtres chers et de nos animaux familiers.

Jacques Mandorla

Une interview de Myriem Lacroix-Breton
par Yann-Erick du site Elevation



Quand les âmes nous aident à vivre, de Myriem Lacroix-Breton

Quand les âmes nous aident à vivre
dans ce monde et dans l'autre
avec nos êtres chers et nos animaux

de Myriem Lacroix-Breton
préface de Jean Prieur

inspiré d'une histoire vraie

Myriem Lacroix-Breton est à la fois magnétiseur et radiesthésiste, spécialisée dans les animaux mais s'occupant aussi des humains, cherchant à soulager le plus possible leurs souffrances. Elle exerce depuis plusieurs années en région parisienne.

Ce livre constitue une suite de Pour l'amour d'une âme mais peut être lu indépendamment. Alicia, jeune violoniste finlandaise, va apprendre qu’elle ne peut pas avoir d’enfant, ce qui va lui provoquer un grave problème de santé. Peu de temps après, elle est victime d’un accident qui la plonge dans le coma. Là, elle va rencontrer son Ange gardien Mikaël, qui va lui annoncer qu’elle a une soeur jumelle Soëli, qui vit en France. Alicia aura la possibilité de la connaître grâce à leur don d’ubiquité. A son réveil, le coma ayant mis son esprit au repos, son corps va guérir et elle va s’apercevoir qu’elle est médium.

Quand les âmes nous aident à vivre, Myriem Lacroix-Breton, Préface de Jean Prieur, Editions Fernand Lanore, 2007, 144 pages

Le sommaire

Préface
1. Amour et rêve brisé
2. Quand l'esprit rend le corps malade
3. L'accident
4. Alicia franchit les portes de l'autre monde et rencontre son Ange gardien
5. Alicia sonde les coeurs
6. Un médecin télépathe
7. Alicia fait connaissance de Soëli, sa soeur jumelle, et découvre ses origines
8. Visite de l'inconnu du parc
9. Alicia revient dans le monde des vivants
10. Quand l'esprit permet au corps de guérir
11. Visite au manoir de la Lande Claire
12. Alicia découvre ses facultés de clairvoyance
13. Deux coeurs s'unissent
14. Secret dévoilé et amour révélé
15. Départ pour la France en voyage de noces
16. Arrivée au manoir de la Lande Claire
17. Un second repas de noces
18. Une bien curieuse rencontre
19. Alicia découvre qu'elle possède d'autres dons
20. Clairelande et ses amis de l'au-delà s'inquiètent pour le manoir
21. Visite de châteaux et scènes d'un autre temps
22. Les âmes noires se manifestent au manoir
23. Clairelande ferme le manoir pour un grand nettoyage
24. Le manoir reprend une activité normale
25. Le testament de l'émir
26. Visites de l'au-delà et départ d'Alicia et de Nicklas pour la Finlande
27. L'étonnante proposition d'un homme désespéré
28. Les animaux du manoir en danger
29. Nouvelles craintes d'Alicia pour sa santé et bonnes nouvelles
30. Voix d'enfant et bavoirs brodés
31. Parents des deux mondes
Yasmuheen : Vivre de lumière, cinq ans sans nourriture matérielle

Pour en savoir plus

- Ce lien où vous pourrez feuilleter le livre
- Le site des Editions Fernand Lanore
- Pour l'amour d'une âme, de Myriem Lacroix-Breton, magnétiseur et radiesthésiste
- Soulagez les bobos de votre animal, de Myriem Lacroix-Breton et Jacques Mandorla
- L'âme des animaux, de Jean Prieur
- Histoire surnaturelle des animaux, de Jean Prieur
- Les morts ont donné signes de vie, de Jean Prieur
- Voyage au pays du magique, de Dominique Camus
- Mystérieux et merveilleux 6ème sens, de Marcel Bocquel
- La série documentaire Enquêtes extraordinaires, de Stéphane Allix (M6)

Une interview de Myriem Lacroix-Breton
par Yann-Erick du site Elevation



Soulagez les bobos de votre animal, de Myriem Lacroix-Breton et Jacques Mandorla

Soulagez les bobos de votre animal
par simple utilisation de vos mains
de Myriem Lacroix-Breton
et Jacques Mandorla

préface du Dr Michel Klein

Est-il possible, en complément des soins vétérinaires traditionnels, de soulager soi-même les petits bobos de son animal familier ? Cette question, beaucoup de propriétaires d’animaux se la posent souvent.

Grâce à ce livre, préfacé par le célèbre docteur Michel Klein, vétérinaire, vous aurez la réponse : le magnétisme, les massages, le reiki ou les caresses vous permettent de soulager vous-même les douleurs de votre animal, en utilisant simplement vos mains.

Si ces techniques, fondées sur le contact direct avec le corps de l’animal, n’ont pas la prétention de se substituer aux diverses méthodes de la médecine vétérinaire, elles peuvent cependant être d’un bon secours dans de nombreux cas simples ou dans des situations chroniques n’ayant pu être résolues autrement.

A l’issue d’une enquête illustrée d’extraordinaires et émouvants exemples vécus, ce livre prouve non seulement que chacun de nous peut soulager les petits bobos d’un animal familier, mais aussi qu’à l’inverse, les animaux peuvent parvenir à guérir les êtres humains.

Soulagez les bobos de votre animal, Myriem Lacroix-Breton, Jacques Mandorla, Editions Grancher, 2002, 246 pages

A propos des auteurs

Myriem Lacroix-Breton est à la fois magnétiseur et radiesthésiste, spécialisée dans les animaux mais s'occupant aussi des humains, cherchant à soulager le plus possible leurs souffrances. Elle exerce depuis plusieurs années en région parisienne.

Jacques Mandorla est l’auteur de "ABC du magnétisme", du "Grand Livre des Porte-bonheur", de "ABC de la radiesthésie", de "ABC de l’hypnose", du "Guide des guérisseurs" et de "J’ai vécu le surnaturel".

Le sommaire

Préface du Dr Michel Klein
Préambule
1. Un animal familier par Français !
2. Test : qui est le plus heureux, votre animal ou vous ?
3. Utilisez vos mains pour soulager les douleurs de votre animal
4. Tout savoir sur le magnétisme
5. Magnétisme et autosuggestion
6. Apprenez à ressentir les problèmes de votre animal
7. Apprenez à magnétiser votre animal
8. Soulagez votre animal par le magnétisme
9. La peau
10. Les guérisons de magnétiseurs professionnels
11.. Les guérisons de magnétiseurs non professionnels
12. L'animal guérisseur
13. Comment retrouver un animal disparu
14. Ecrivez-nous

Pour en savoir plus

- Ce lien où vous pourrez feuilleter le livre
- Pour l'amour d'une âme, de Myriem Lacroix-Breton, magnétiseur et radiesthésiste
- Quand les âmes nous aident à vivre, de Myriem Lacroix-Breton
- Ces bêtes qui m'ont fait homme, de Michel Klein
- Ce qu'ils nous apprennent, de Michel Klein
- L'avocat des bêtes, de Michel Klein
- Voyage au pays du magique, de Dominique Camus
- Mystérieux et merveilleux 6ème sens, de Marcel Bocquel
- La série documentaire Enquêtes extraordinaires, de Stéphane Allix (M6)

Une interview de Myriem Lacroix-Breton
par Yann-Erick du site Elevation



22 avril 2008

Des signes par milliers, du Père Jean Martin

Des signes par milliers
Contacts avec l'Au-delà : un prêtre témoigne
du Père Jean Martin
préface du Père François Brune

L’Au-delà nous fait signe, nous dit Jean Martin, et ces signes, qui sont comme des brèches par où passe la lumière, sont plus fréquents qu’on ne le pense : "des signes par milliers"...

Ces brèches s’avèrent être d’abord et avant tout les tentatives de transcommunication instrumentale; ensuite les expériences aux frontières de la mort.

Retraçant ses propres tentatives de communication avec l’Au-delà, le père Jean Martin affirme haut et fort que la mort n’est qu’un passage : il en a eu la preuve matérielle.

Voici donc le témoignage unique d’un prêtre catholique qui a le courage de dire l’aide affective et surtout spirituelle qu’il a retirée de ses contacts avec les "morts".

Ce livre est un plaidoyer pour dépasser le deuil. Il s’adresse à tous, croyants ou non croyants. Peu à peu, le mur qui nous sépare de l’autre monde se fendille et l’initiative vient de l’Au-delà.

Des signes par milliers, Jean Martin, Editions JMG, 2000, 160 pages

A propos de l'auteur

L'abbé Jean Martin est belge. Né en 1936, il est ordonné prêtre en 1961. Docteur en philosophie de l'université de Louvain, prêtre de paroisse puis professeur de séminaire, il est l'auteur de plusieurs livres sur l'Au-delà et il s'occupe aussi d'accompagnement auprès des personnes dans le deuil.

Pour en savoir plus

- Le site des Editions JMG
- Les morts nous parlent, de François Brune
- A l'écoute de l'au-delà, de François Brune et Rémy Chauvin
Des livres de Jean Martin
- Le prêtre, la médium et le chien (avec un entretien vidéo)
- Nul n'est une île
- A l'écoute du monde animal
- Horizon de lumière
Des articles
- Les animaux et l'au-delà (1)
- Les animaux et l'au-delà (2)
- Les animaux et l'au-delà (3)

Le sommaire

Préface de François Brune
Introduction
1. Le fil n’est pas coupé
2. Apprentis sorciers ?
3. "La vie après la vie"
4. Des comètes dans notre ciel
5. Y a-t-il des animaux au paradis ?
6. Est-ce qu’on se réincarne ?
Conclusion

Un extrait de la préface du Père François Brune

Le Père Jean Martin, né en 1936, a été ordonné prêtre en 1961. Il a toujours souhaité se mettre au service des plus simples et des plus pauvres. Cependant, son Evêque ayant remarqué ses qualités intellectuelles, il lui fut demandé de poursuivre des études de philosophie. Son ministère a donc toujours oscillé un peu entre ces deux tendances : Catéchèse auprès des enfants, visites de malades, mais aussi enseignement dans les séminaires et les centres de formation pour les futurs professeurs de religion.
C'est avec grande joie que je présente cet ouvrage. Enfin un prêtre ose parler de ces communications avec l'Au-delà ! Enfin un prêtre ose reconnaître qu'il s'y intéresse depuis longtemps et qu'il en a même une certaine pratique !
En réalité, je connais déjà d'autres prêtres qui ont publié sur ce sujet et dans le même sens. Mais toujours à l'étranger et dans d'autres langues. Ils n'ont apparemment pas rencontré de difficultés insurmontables dans leurs Eglises respectives. Mais, en français, c'est la première fois, me semble-t-il, qu'un tel témoignage d'un prêtre catholique est publié sous forme de livre ; non pas pour quelque cercle restreint, mais pour le grand public. Je ne peux même pas me compter moi-même comme précurseur, car je n'ai jamais, personnellement, reçu ni tenté de communication avec l'Au-delà. J'en ai reçu, il est vrai, mais par intermédiaires, ce qui n'est pas la même chose. J'ai assisté directement aussi à bien des expériences de contact et qui réussissaient, mais, encore une fois, ce n'est pas la même chose. Voici donc, pour la première fois dans notre langue, le témoignage d'un prêtre qui a le courage de dire l'aide affective et surtout spirituelle qu'il a retirée de ce genre de contacts avec les "morts". Il le fait sans préjugés, mais aussi sans aveuglement. Il reconnaît parfaitement les innombrables pièges que l'on peut rencontrer dans ce genre de recherches, les exploitations possibles, les illusions et les désillusions. Il sait que certaines volontés malignes sont à l'affût dans l'Au-delà, prêtes à profiter de nos moindres failles pour prendre le contrôle sur notre volonté. Mais il sait aussi ce que ces contacts lui ont apporté, à lui, personnellement. Il n'était pourtant pas de ces prêtres qui ne savent plus très bien qui croire parmi tous nos théologiens et si quelque chose de nous survit vraiment après notre mort. C'était un homme de foi. Et cependant, une fois lui-même dans l'épreuve, face à la "disparition" de ceux qu'il aimait, il a connu et reconnu le soutien que peuvent apporter ces contacts avec l'Au-delà. Quand on nous dit, sur un ton un peu agressif et un tantinet supérieur : "Mais, si on a la foi, on n'a pas besoin de tout ça !", je crains qu'il n'y ait, sous cette suffisance un certain manque de coeur et peut-être aussi une vision un peu simpliste de la foi.
J'ai beaucoup aimé aussi dans cet ouvrage la place faite à l'âme et à la survie des animaux. Il est vrai que le respect que nous leur devons ne tient pas une grande place dans notre enseignement, même religieux. Et si, aujourd'hui, les écologistes nous invitent de façon pressante à les protéger, c'est plus par souci de préserver les richesses de notre planète, au niveau de chaque espèce, que par véritable amour de chacun d'entre eux en raison de son destin devant Dieu.

Il était "une Foi" l'Au-delà
Interview avec le Père Jean Martin

De l’autre côté du voile, nos chers défunts nous feraient signe et nous enverraient toute leur affection.

Il suffirait de baisser notre garde, d’ouvrir notre âme, et de mettre notre souffrance de côté, pour les entendre, et les ressentir. Ce lien d’amour dans l’éternité, le Père Jean Martin le vit au temps présent.

Ce prêtre catholique Belge, docteur en philosophie de Louvain, et ancien professeur de séminaire, communique en effet, chaque jour, avec l’Au-delà. Et cela fait vingt ans qu’il tisse avec patience et persévérance ce fil lumineux avec le monde des esprits.

L’homme n’a pas hésité à sortir du silence de l’église, pour rapporter son expérience. Il a publié plusieurs ouvrages dont "Horizon de lumière", "A l’écoute du monde animal", "Nul n’est une île", "Il était une Foi"...

Dans la lignée du Père François Brune, qui est devenu l’un de ses amis, le père Jean Martin se fait le porte-parole respectueux du ciel.

L’un de ses livres "Des signes par milliers", est un formidable carnet de route, qui nous conduit à nous élever vers cet espace imbibé d’amour et d’espérance. Rencontre avec le Père Jean Martin, un messager du ciel.

A quelle époque avez-vous commencé à vous intéresser à l’Au-delà ?

Père Jean Martin : J’ai été ordonné prêtre en 1961, et je me suis toujours intéressé aux questions paranormales.

C’était une démarche personnelle raisonnée, maîtrisée. Je dirais que c’était de la curiosité intellectuelle et spirituelle.

Au coeur de ma famille, j’étais fils unique. Maman était medium. Elle avait ce don même s’il restait en sommeil.

De tout temps, elle m’a dit : "Quand je ne serai plus là, je te ferai signe". Cette phrase est restée gravée en moi. Elle a eu tant d’impact par la suite !

Rencontre avec Monique Simonet

En 1990, mon père est décédé. Quelques mois plus tard, ma mère l’a rejoint dans l’éternité. Mes convictions sur l’après-vie étaient restées intactes, ma Foi était inébranlable, mais je souffrais terriblement de la perte de mes parents.

J’ai lu beaucoup de livres, dont ceux du Père François Brune.

J’ai découvert l’existence de Monique Simonet, qui pratiquait la T.C.I (Transcommunication Instrumentale). Je l’ai contactée. Elle a été formidable. Elle a été la femme providentielle qui m’a mis sur la route de la communication entre ciel et terre.

Vous avez ainsi expérimenté la T.C.I. Comment cela s’est-il passé ?

Père Jean Martin : Après mes contacts téléphoniques et épistolaires avec Monique Simonet et d’autres personnes ouvertes à cette voie, je me suis essayé à la T.C.I.

Muni de mon magnétophone, j’ai multiplié les essais durant trois mois. J’ai été patient et persistant. Je connais tant de personnes qui ont laissé tomber, faute de résultat...

Puis les premières voix se sont posées sur les bandes de mon enregistreur. Ma mère a été la première à se manifester. Quelle joie, lorsque j’ai reconnu les intonations et les mots de ma chère maman !

Au début, les voix étaient faibles, mais audibles. Au fil du temps, elles sont devenues, curieusement, de moins en moins audibles. Pourtant, j’arrivais à les comprendre.

Alors, j’ai amélioré mon système en intégrant un bruit de frottement sur ma bande-son. A l’intérieur de ce bruit de fond, les voix se posaient plus facilement.

La communication par T.C.I est devenue naturelle pour moi. Elle fait aujourd’hui partie de mon quotidien.

Je suis un lève-tôt et je commence généralement mes journées par des contacts avec l’Au-delà.

J’ai mis mon savoir au service de mes semblables, qui sont dans la peine, dans le deuil. Je reçois beaucoup de demandes et j’essaie de faire au mieux pour toutes ces personnes en souffrance.

Je n’ai jamais eu peur de ces communications extraordinaires, au contraire. Mais je précise qu’en tant qu’homme d’église, je prie énormément.

Lors de chaque recherche de contact, j’entoure mes demandes de prières, avant de démarrer la T.C.I, pendant et après. Tous mes appels vers l’Au-delà sont guidés par l’amour.

Vous expliquez que l’Au-delà vous a fait signe directement. Vous avez vécu une expérience qui vous a convaincu pour le restant de votre vie. Racontez-nous…

Père Jean Martin : La T.C.I a été un formidable instrument pour moi. Elle a été - et est toujours - un outil qui m’a permis de tisser un fil entre notre monde et l’Au-delà.

Quelle joie d’entendre les messages de ces êtres chers, de rapporter ces messages à celles et ceux qui sont dans la souffrance la plus aiguë.

Le lien d’amour est éternel. La T.C.I me l’a prouvé tant de fois ! "On croit que la mort est une absence, alors qu’elle est une présence secrète", Père Sertillanges.

Mais je dois avouer que ce qui m’a le plus touché, le plus ébranlé, en tant qu’homme, ce fut une expérience que j’apparente à une N.D.E (Near Death Experience).

Quelques années avant le décès de mes parents, je suis allé à Lourdes comme j’avais l’habitude de le faire souvent avec un groupe d’enfants handicapés.

J’étais dans le "Cachot" de Sainte Bernadette où je me recueillais. J’ai alors senti une présence extraordinaire, irradiante, intense. J’ai fondu en larmes, submergé par cet amour infini.

Quelques mois plus tard, je me suis retrouvé à Nevers, au couvent Saint-Gildard, où repose le corps de cette Sainte, si chère à mon coeur. Près de Sainte Bernadette, j’ai vécu une seconde fois cette présence puissante.

Quelques années plus tard, j’ai visionné le film sur Sainte Bernadette, réalisé par Jean Delannoy. Et là, je peux dire que durant quelques secondes, j’ai eu le bonheur de traverser le mur qui nous sépare de l’Au-delà.

J’ai vécu en quelque sorte une N.D.E. J’ai reçu une transfusion d’amour. C’est inexplicable.

J’ai juste en moi cette certitude chevillée à l’âme : l’Au-delà existe.

"Des signes par milliers"

Depuis, vous avez écrit plusieurs livres sur l’Au-delà, sans peur du jugement. Quelle est votre démarche ?

Père Jean Martin : Je suis prêtre. L’église catholique n’aime pas que l’on parle de ce sujet.

Elle n’apprécie pas que l’on traite avec "le paranormal", car Dieu est souvent oublié dans ces pratiques, qui cherchent seulement à établir une liaison avec l’autre monde. Et pourtant !

Lorsque l’église prie les Saints, elle s’adresse à des morts qui vivent dans l’Au-delà, elle communique avec les esprits… Mais je suis un homme respectueux et humble.

Je ne voulais pas heurter qui que ce soit. j’ai donc adopté une attitude discrète. J’avais cependant conscience que mes témoignages risquaient de me causer des problèmes.

Au final, je me suis dit, "j’ai 60 ans, il est temps de dire, de raconter". J’ai pris ma plume et j’ai écrit mon chemin de vie.

Mon voeu était de semer cette bonne nouvelle : "Oui, l’Au-delà existe".

Le Père François Brune a eu entre les mains mon premier manuscrit. Les événements se sont enchaînés, nourris d’eux-mêmes.

Aujourd'hui, j’ai 75 ans, et je continue à témoigner, à travers ma Foi et mon expérience.

J’aide ainsi mes congénères à avancer, à reprendre confiance. Comme Sainte Bernadette, "je ne suis pas chargé de convaincre, je suis chargé de dire".

Quels messages voudriez-vous apporter à nos lecteurs ?

Père Jean Martin : Tout d’abord, je ne suis pas "dérangé"… (sourires)

Tous les messages que je reçois sont si personnels, si incompréhensibles parfois pour moi, mais si clairs pour leurs destinataires… Tout cela pour vous expliquer que ces voix, ces phrases ne sont ni le fruit de mon imagination, ni le résultat d’une quelconque projection.

J’ai un exemple en tête : Un jour, j’ai contacté un esprit par la T.C.I, à la demande d’une dame en deuil, que je ne connaissais pas.

Cet esprit me dit : - "J’aime pas les curés"… Puis elle répète : - "Mais toi, tu as raison. Je n’aime pas les autres curés !"

Interloqué, je décide de téléphoner à la femme qui m’a demandé de l’aide pour établir une communication avec cet esprit. Je lui ai demandé si cette personne, aujourd’hui dans l’Au-delà, avait une dent contre l’église…

- "Oh oui", m’a-t-elle répondu, "elle était anticléricale, elle ne supportait pas les prêtres !" Ceci nous a fait sourire… L’émotion était au rendez-vous.

Des histoires si intimes, je ne peux pas les inventer. Chaque mot a son sens et son importance pour la personne qui réceptionne le message sur terre.

Extrait du livre "Des signes par milliers" : "Ces brèches qui laissent passer la lumière sont toujours des faits individuels, gratuits, inattendus, impossibles à répéter… mais, ils sont très nombreux !"

Je voudrais que l’on retienne certains points : Les esprits font tout ce qu’ils peuvent pour apaiser notre chagrin.

On entend souvent dire : "Il ne faut pas chercher à les appeler, à les retenir, on les empêche d’évoluer… etc". Je ne suis pas d’accord !

Je pose la question : "Qui a besoin d’être le plus aidé, eux ou nous ?"

Demander des preuves de leur survie, n’entrave en rien leur parcours, leur progression. Au contraire.

Dans ce cas-là, pensons à tous les Saints que nous prions. Si nous suivions ce raisonnement, nous les empêcherions de s’élever…

Le fil n’est pas coupé

Je dis toujours : Imaginez cette situation : vous êtes dans l’Au-delà et de ce monde, vous êtes l’observateur de la souffrance de vos êtres chers, restés sur terre.

Allez-vous rester indifférents et inactifs ?

Non, bien entendu, vous allez tenter de les rassurer, de leur faire signe par tous les moyens… Je suis certain que nos défunts agissent ainsi.

J’ai mes convictions, mes preuves. J’invite tout simplement celles et ceux qui le souhaitent, à entendre leurs messages, à reconnaître leurs signes, à sentir leur souffle d’amour, dans notre quotidien.

Espérance et confiance doivent être les maîtres mots de notre cheminement terrestre. Si un message doit rester de tous mes écrits, c’est celui-ci : "La mort n’existe pas. Elle n’est qu’un passage. L’amour est éternel."

16 avril 2008

A l'écoute du monde animal, de Jean Martin et Carol Bouteraon

A l'écoute du monde animal
de Jean Martin
et Carol Bouteraon

préface de Didier van Cauwelaert

Un lien subtil et universel relie les espèces. Tel est le message de ce livre écrit par le père Jean Martin et Carol Bouteraon.

Jean Martin puise dans les rites et les cultures du monde entier pour apporter un éclairage sur ce lien qu’il définit comme "la toile de la vie". Sa démarche suscite une réflexion sur la place des animaux dans nos sociétés. Il associe à son message d’amour pour tout ce qui vit un optimisme lucide. Son enseignement, basé sur le respect et la confiance, met en perspective le triomphe de l’amour universel.

Carol Bouteraon communique pour sa part avec les règnes non humains : animaux, végétaux et minéraux. Elle présente ici une sélection de leurs messages dont la teneur confirme l’enseignement spirituel de Jean Martin.

A l'écoute du monde animal, Jean Martin et Carol Bouteraon, Préface : Didier Van Cauwelaert, Editions JMG, 2008, 200 pages

A propos de l'auteur

L'abbé Jean Martin est belge. Né en 1936, il est ordonné prêtre en 1961. Docteur en philosophie de l'université de Louvain, prêtre de paroisse puis professeur de séminaire, il est l'auteur de plusieurs livres sur l'Au-delà et il s'occupe aussi d'accompagnement auprès des personnes dans le deuil.

Pour en savoir plus

- Le site de Carol Bouteraon
- Le site des Editions JMG
- Karine après la vie, de Didier Van Cauwelaert
Des livres du même auteur
- Le prêtre, la médium et le chien (avec un entretien vidéo)
- Nul n'est une île
- Horizon de lumière
- Des signes par milliers
Des articles
- Les animaux et l'au-delà (1)
- Les animaux et l'au-delà (2)
- Les animaux et l'au-delà (3)

Le sommaire

I - La toile de la vie, par Jean Martin
Introduction
1. L'âme des animaux
2. Pourquoi tant de souffrances ?
3. Guérir du mal
4. Le destin des animaux
Définition de la TCI
II - Ce qu'ils m'ont dit : Conversations avec les règnes non humains, par Carol Bouteraon
Remerciements
Avertissement
La communication intuitive, qu'est-ce que c'est ?
Introduction
Sur la voie du destin des animaux avec Puce
1. Une notion erronée : la mort
2. Missions
3. Les animaux soignent
Les filtres
Les remèdes
4. Cadeaux
5. Rires et sourires
6. Règne végétal - règne minéral
Jean Martin : Points de vue
Le "karma" des animaux
Invraisemblable ?
Faire la vérité

La préface de Dider Van Cauwelaert

« À celui qui croit, disait Bernadette Soubirous, aucune preuve n’est nécessaire ; à celui qui ne croit pas, aucun miracle n’est suffisant. » Les témoignages qu’on va découvrir dans cet ouvrage sont souvent hallucinants, mais leur authenticité ne heurtera que ceux pour qui la mort est un point final, la vie une absurdité, l’animal une bête sans âme et la nature un simple décor. Tant pis pour eux. Les autres, ceux qui pensent comme moi que ce qui nous dépasse nous aide à grandir, liront ce livre à deux voix avec la curiosité ardente qu’inspirent les mystères issus du quotidien.

Si la sincérité et la compétence des auteurs ne peuvent être mises en cause, la lucidité qui gouverne toujours leur démarche les conduit parfois à douter de ce qu’ils constatent. À douter non pas sur les faits, mais sur leur interprétation. Après avoir ressenti une communication avec l’esprit d’une chatte désincarnée, Carol Bouteraon écrit par exemple : « J’ignore si je capte son émotion, juste la mienne, ou un subtil mélange des deux ». Malgré leur intime conviction et tous les indices recueillis à travers leur expérience, les auteurs restent prudents. Prudents, car respectueux du Libre arbitre. Plutôt que de nous imposer des réponses, ils préfèrent nous suggérer des questions auxquelles nous ne songions pas.

Un Au-delà pour tous !

Si l’on croit en la survie de l’esprit, pourquoi les animaux et les plantes qui décèdent n’auraient-ils pas droit eux aussi à un Au-delà, n’auraient-ils pas la faculté de continuer à alimenter la Vie par leur mémoire, leur énergie et leur envie de communiquer ? En nous ramenant aux textes sacrés, le Père Jean Martin nous rappelle à bon escient que l’exclusion des animaux est une invention des hommes, pas une décision de Dieu. De même qu’il fut un temps où, au regard de l’Église, les Indiens n’avaient pas d’âme… et celle des femmes était sujette à caution.

Croyant ou non, qui n’a jamais ressenti une communion spirituelle en vivant avec un animal domestique ? Qui n’a jamais éprouvé, en enlaçant un arbre, cette vibrante fraternité qui unit l’être de sève et l’être de sang ? Toute forme de vie est issue des bactéries originelles, de la division des cellules qui accroît la biodiversité, de la multiplication des espèces qui alimente ce gigantesque projet de l’Évolution, que les croyants sont en droit de nommer la « Volonté divine ». Alors, si nous sommes tous nés de ce même projet, pourquoi l’être humain serait-il au centre d’un univers sans pensée ni mémoire ni dialogue ?

Un jour, dans un Salon du livre, un monsieur d’une soixantaine d’années vint à moi avec une épaisse chemise cartonnée. Résigné, je me dis qu’il s’agissait encore une fois d’un de ces manuscrits sur lesquels on sollicite mon avis, mais non : c’était un dossier médical. Et ce que cet homme me confia, au beau milieu de la foule, en me disant que mes romans lui avaient donné le courage de me raconter son histoire, explique pourquoi j’ai souhaité préfacer le présent ouvrage.

Étant tombé d’un arbre quelques mois plus tôt, mon lecteur avait eu la jambe transpercée par une branche brisée, et la gangrène s’était mise dans la plaie ouverte. Les médecins n’avaient d’autre recours que l’amputation. Il s’y était résolu. La veille du jour prévu pour l’opération, le cœur serré entre ses béquilles, il avait offert une dernière promenade à sa jambe condamnée. Et voilà qu’au détour d’une rue, il croise une dame qui se retourne sur lui, revient soudain sur ses pas et l’aborde en surmontant sa gêne :

« Pardon, Monsieur, mais vous avez un chat ? Demandez-lui de vous guérir : il peut vous éviter l’opération, avec sa fourrure. Excusez-moi. »

Et elle tourne les talons, s’éloigne en hâte. Comme si, poussée par la force incoercible d’un message à délivrer, elle a pris ensuite conscience de ce qu’elle vient de faire, et battait en retraite, se sentant confuse, ridicule, indiscrète. L’homme reste abasourdi sur le trottoir, suivant des yeux la silhouette qui disparaît dans la foule. Comment cette inconnue a-t-elle capté ces informations ? Peu à peu, il se raisonne. Il suffit de le voir entre ses béquilles, le pansement autour de sa jambe gonflant son pantalon, pour deviner sans trop de mérite la probabilité d’une opération. Quant au chat, elle est aussi tombée juste, mais ça n’a rien d’extraordinaire : beaucoup de gens ont des chats. De toute façon, le sien est mort depuis trois mois.

Il rentre chez lui, quand même troublé. Il essaie de dormir. Mais les paroles de la dame le poursuivent dans ses rêves. Il revoit son chat, qui le fixe d’un regard insistant. Il murmure, dans un demi-sommeil : « Mais tu es mort. » Et il entend : « Et alors ? » Alors il se relève, en pleine nuit. Il se dit qu’il n’a rien à perdre et, saisi par l’énergie d’un dernier espoir, il sort son aspirateur, le passe sur les coussins du canapé où le chat avait ses habitudes. Après avoir récupéré dans le sac une poignée de poils, il les glisse à l’intérieur de son pansement, et se recouche.

Et alors…

Le lendemain matin, une odeur épouvantable le réveille. Bien pire encore que celle de la gangrène à laquelle il s’est habitué. Il retire le cataplasme de poils, qui semble avoir absorbé et décuplé la puanteur, il le jette, et alors…

Mon lecteur se tait. L’émotion est suspendue autour de lui ; il découvre qu’il est au centre des regards. Rougissant, incapable de continuer le fil de son histoire, il ouvre la chemise cartonnée, et me laisse découvrir les rapports médicaux. La gangrène a disparu ; l’amputation n’a plus lieu d’être. En quelques jours, la plaie se referme et cicatrise. Les médecins ne comprennent pas, mais ils constatent et ils confirment. J’ai sous les yeux le compte rendu officiel d’un miracle – en tout cas de la guérison spontanée d’une pathologie irréversible.

L’explication, du moins la conscience d’un éclairage, je l’ai trouvée dans les pages qui suivent. Encore une fois, tout cela peut sembler aberrant à ceux qui ne croient que ce qu’ils voient, et qui refusent de voir lorsque leurs yeux démentent ce que leur esprit rejette. Mais ce n’est pas en niant ce qui le dépasse que l’être humain progresse dans sa compréhension du monde. La grande question est de savoir ce qui provoque les phénomènes constatés. Les animaux défunts ont-ils le pouvoir d’agir sur nos pensées, notre organisme et notre destin ? Ou est-ce notre amour pour eux, le fruit de nos liens qui transcende les forces de notre esprit, et nous donne le pouvoir de communiquer, par ce biais, avec les cellules qui gouvernent la structure du vivant ? Comme se le demandait le biologiste Louis-Marie Vincent : « Et si l’être humain était une machine à transformer l’amour en une autre forme d’énergie ? »

Nous avons le droit de douter de nos pouvoirs psychiques. Mais, dans le doute, pourquoi ne pas cultiver et diffuser l’amour en direction de notre entourage humain, animal, végétal, minéral ? L’amour, l’attention et la confiance. Ça ne peut pas faire de mal et, à la lecture de ce qui suit, on mesure combien les espèces que nous privions d’âme nous veulent du bien.

14 avril 2008

Le sixième sens des animaux, de Philippe de Wailly

Le sixième sens des animaux
Télépathie, pistage mental, synchronicités :

Des histoires authentiques et extraordinaires

du Dr Philippe de Wailly
avec la collaboration de
Gilles Lambert et Christian Brincourt

préface de Brigitte Bardot


Les animaux sont une source inépuisable d'histoires étonnantes. Vétérinaire de profession, Philippe de Wailly est particulièrement bien placé pour le savoir: chats qui parcourent des milliers de kilomètres en terre inconnue pour retrouver leur maison, chiens qui réagissent à la mort de leurs maîtres dans un lieu éloigné, chevaux qui manifestent une véritable prémonition pour les catastrophes naturelles, oiseaux parleurs capables de mener de véritables conversations, migrateurs aux performances exceptionnelles...

Comment qualifier ces phénomènes hors du commun: télépathie, pistage mental, synchronicité ? Certains maîtres entretiennent-ils une telle relation de sympathie avec leur animal qu'ils créent les conditions d'un échange d'un genre nouveau ? Avec toute la rigueur qui s'impose, Philippe de Wailly admet pourtant que de tels comportements constituent encore une énigme pour la science.

Au terme d'une véritable enquête, parsemée d'anecdotes surprenantes et souvent émouvantes, "Le 6ème sens des animaux" confirme l'existence de capacités extraordinaires chez les animaux. Nos compagnons, sauvages ou domestiques, ont décidément encore beaucoup à nous apprendre.

Le sixième sens des animaux, Philippe de Wailly, Editions J'ai lu, 2009, 217 pages

A propos de l'auteur

Docteur vétérinaire, membre d'honneur de l’American Veterinary Historical Society et ex-président de l'Académie vétérinaire de France, Philippe de Wailly est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages sur les animaux.
Pour voir d'autres livres de cet auteur, cliquer ici.

Sommaire

Préface de Brigitte Bardot
Introduction
1. L'étrange relation radiobiologique
2. Le lien "télépathique"
3. Les animaux prévoient les catastrophes
4. Les animaux comprennent les enfants
5. Les animaux et la mort
6. Des messagers de l'au-delà
7. Le sixième sens du cheval
8. A l'écoute des oiseaux parleurs
9. Ce que nous disent les mainates
10. Les voyages extraordinaires des oiseaux migrateurs
11. D'autres étonnants migrateurs
12. L'énigme des pigeons voyageurs
13. Les messages secrets des dauphins
14. Les grosses bêtes aussi
15. Les insectes : des surhommes !
Conclusion
Remerciements
Bibliographie
Adresses utiles

La préface de Brigitte Bardot

On pourrait jouer à un jeu : mettre les plus performants de nos fonctionnaires, de nos politiques, de nos P.-D.G. de sociétés, nos mecs formidables ou les femmes dignes de la parité (c'est une stupidité), enfin, on pourrait tous les mettre seuls dans une forêt, un désert, une plaine aride par des températures variant de -50 à + 50 °C en leur demandant de survivre, sans aucune aide, avec en plus des chasseurs au cul, des battues, des fusils à lunettes pour mieux les exterminer.
Aucun n'y réchapperait, malgré leurs Bac + 8, leurs expériences Internet et tous leurs fourbis intellectuels. Les animaux ont une immense supériorité sur les êtres humains : ils ont un sixième sens. Et cela leur permet de survivre dans des conditions parfois dramatiques, souvent catastrophiques, quotidiennement lamentables par la faute de celui qui est leur pire ennemi, leur plus grand prédateur : l'homme !
Et pourtant, cet homme peut aussi être leur ami le plus dévoué, le plus doux, le plus responsable de leur vie si fragile.
Philippe de Wailly, Christian Bnncourt et Gilles Lambert ont écrit ce merveilleux livre qui révèle de surprenantes actions d'animaux tant sauvages que domestiques. J'admire, nous admirons tous le courage, la noblesse des animaux, leur soumission à nos exigences, leur résignation devant la mort ou l'incarcération à vie !
Ils sont un exemple auquel nous devrions être plus attentifs. Ils ne sont pas des objets et le prouvent dans les témoignages recueillis par Philippe de Wailly - un des vétérinaires les plus respectés -, par Christian Brincourt - un des grands reporters de TF1 qui en a vu de toutes les couleurs en parcourant le globe et s'est penché, après tant d'expériences humaines, sur le sort trop souvent tragique et, hélas ignoré, des animaux -, et par Gilles Lambert qui, lui aussi, après avoir été témoin de la souffrance humaine, s'est penché avec compassion sur celle des animaux et leurs troublantes réactions.
On ne prêche que les convaincus... Certes !
Mais certains qui n'ont pas été vaincus pourront trouver dans ce livre la preuve flagrante que l'animal nous est supérieur, que l'animal nous est indispensable, que l'animal est resté si proche de la nature qu'il peut prévoir, sentir, prévenir, qu'il peut nous réapprendre l'essentiel que nous avons oublié.
"Il n'est pas un cœur pour les animaux ou un cœur pour les humains, il est un seul cœur ou pas du tout", a écrit Lamartine.

Brigitte Bardot

Quelques extraits

../.. Il est acquis que, dans de nombreux domaines, les animaux, appelés jadis nos frères inférieurs, nous sont très supérieurs. L'odorat du chien, on le sait, est mille fois plus développé que le nôtre ../.. L'odorat du chien - et à un degré moindre celui du chat - perçoit la peur ou la nervosité chez l'homme ou la femme. J'ai observé chez des chiens des comportements d'inquiétude une heure avant le déclenchement d'une crise de leur maître épileptique. Certains sont capables de détecter par avance l'hypoglycémie de leur propriétaire diabétique, ou encore l'apparition d'une crise respiratoire chez un nourrisson bien avant le médecin ou la sage femme.

../.. Un crotale est sensible à une variation de température de 0,003°C, un requin repère une goutte de sang dans mille litres d'eau, un éléphant ou un loup grâce aux ultrasons, repère ses congénères à une distance de trente kilomètres, peut-être même plus; on aura constaté souvent avec beaucoup de difficultés, ce qui est constatable, mais on ne saura rien de plus sur ce sixième sens qui nous échappe.

../.. C'est souvent grâce aux animaux que les enfants acquièrent progressivement le sens de leurs responsabilités et la notion de tolérance; ils prennent également conscience de la protection qu'ils doivent exercer à l'égard des êtres les plus faibles. Cela explique en partie pourquoi les jouets les plus répandus représentent des animaux familiers

../.. Les martinets effectuent sans se poser des voyages qui peuvent durer de trois à quatre ans - le jeune coucou, qui n'a jamais connu ses parents, accomplit un vol qui le mène d'Europe du nord jusqu'au sud de l'Afrique - des colibris roux, oiseaux-mouches minuscules pesant moins de deux grammes, relient sans escale et sans hésitation l'Alaska aux hauts plateaux du Mexique, soit un voyage aller et retour de six mille kilomètres - les sternes arctiques peuvent sans s'arrêter, voler du pôle nord au pôle sud.

../.. Durant environ neuf mois par an, d'août à avril, le martinet noir ne se pose jamais ! Ce vol ininterrompu montre jusqu'à quel point un être vivant peut maîriser l'art du vol. La notion même de distance parcourue devient désuète : un adulte chassant pour ses jeunes peut parcourir cinq cents kilmètres par jour. un martinet noir vivant dix huit ans parcourt plus de six millions de kilomètres dans sa vie... - Lionel Frédéric

../.. Il est bien établi que les martinets dorment en vol lors des migrations. On ne peut expliquer un métabolisme aussi rapide que par l'apport énergétique considérable fourni par leur alimentation

../.. Chaque papillon femelle [du bombyx] n'emet qu'un centième de milligramme de phéromone (bombykol) ../.. Elle est néanmoins perçue par le mâle à plusieurs kilomètres de distance.

../.. Le développement larvaire des cigales dure plusieurs années, le record revenant à la cigale nord-américaine magicicada septemdeum qui vit 17 ans en terre avant de donner naissance à l'insecte parfait dont l'espérance de vie ne dépasse pas 6 semaines !

L'avis d'une lectrice - Source

Les étonnantes capacités extrasensorielles des animaux

Après avoir lu ce passionnant livre, on se sent beaucoup plus humble vis à vis des animaux, et même des insectes (en effet, l'auteur Philippe de Wailly est docteur vétérinaire réputé mais également féru d'entomologie, ou science des insectes). Cet ouvrage fait descendre l'homme du piédestal sur lequel il s'était juché d'autorité, car que sommes-nous en regard de nos animaux aux aptitudes si extraordinaires? L'auteur nous invite, non pas à tenter de trouver les causes ou les origines de ce fabuleux "sixième sens" qui reste une énigme scientifique pour l'instant indéchiffrable, mais à les constater d'un oeil libre de tout préjugé et avec un esprit ouvert au surnaturel. Il y est notamment question du lien radiobiologique, télépathique ou affectif qui unit l'homme à l'animal, de la capacité des animaux à prévoir les catastrophes et à comprendre les enfants, et plus déroutant pour nos esprits cartésiens, de la mort et de l'au-delà par rapport aux animaux. Les oiseaux migrateurs et parleurs (mainates et perroquets),les dauphins et les insectes ont également droit à leur chapitre. Le tout forme un très agréable ensemble divertissant et enrichissant qui ne peut que plaire. Les amoureux des animaux se doivent absolument de posséder ce livre qui nous oblige à nous remettre en question et à considérer le monde animal sous un angle neuf, avec un regard émerveillé et admiratif. Pour ma part, j'ai été littéralement éblouie par les prouesse dont sont capables nos amies les bêtes (qui ne sont pas si bêtes que ça d'ailleurs).

Le 6ème sens des animaux, Philippe de Wailly, Editions du Rocher, 2001, 209 pages

10 avril 2008

Les 5 sens de vos animaux, de Philippe de Wailly

Présentation

Les anecdotes surprenantes et émouvantes qu'a rédigées Philippe de Wailly sont le fruit de sa passion pour les animaux qu'il a soignés et aimés tout au long d'un demi-siècle de pratique vétérinaire. Après de nombreux stages de spécialisation aux Etats-Unis et un voyage d'étude au Japon, il a voulu faire découvrir les particularités étonnantes et les performances spécifiques de chaque univers sensoriel. Comment ne pas s'émerveiller devant la supériorité incontournable de l'odorat canin ou du sens de l'équilibre de nos félins de tendresse ? L'auteur souligne la vision panoramique et le sens de l'orientation des perroquets, et la perception de l'ultraviolet et des couleurs par certains oiseaux. Un livre optimiste où l'auteur fait appel aux dernières découvertes des scientifiques en matière de physiologie et de neurobiologie.

Les 5 sens de vos animaux, Philippe de Wailly, Editions du Rocher, 2005, 276 pages

A propos de l'auteur

Docteur vétérinaire praticien, Philippe de Wailly est président honoraire de l'Académie vétérinaire de France et membre d'honneur de l'American Veterinary Historical Society. il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages sur les animaux.

Pour voir d'autres livres de cet auteur, cliquer ici.

08 avril 2008

Les preuves d'amour de nos animaux, de Philippe de Wailly

Les preuves d'amour de nos animaux
de Philippe de Wailly

préface d'Alexandra Cousteau


Président honoraire de l'académie vétérinaire de France, le docteur Philippe de Wailly aurait pu intituler son livre : Comment parler avec vos animaux familiers ou l'Art de communiquer avec nos frères animaux. Bien que spécialisé dans la médecine et le comportement des chats, des chiens et des chevaux, il a longuement étudié la faculté d'imitation du langage articulé de l'homme par les oiseaux parleurs. Le praticien s'est également penché sur les journées qu'il a partagées avec Philippe Cousteau et le dauphin Dolly en Floride, sans oublier de consacrer aux singes chimpanzés et primates de longues pages sur leur faculté d'utiliser le langage des sourds-muets et les lexicogrammes.

Les preuves d'amour de nos animaux, Philippe de Wailly, Editions du Rocher, 2004, 313 pages

A propos de l'auteur

Docteur vétérinaire, membre d'honneur de l'American Veterinary Historical Society et ex-président de l'Académie vétérinaire de France, Philippe de Wailly est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages sur les animaux.

Pour voir d'autres livres de cet auteur, cliquer ici

Sommaire

Préface d'Alexandra Cousteau
Ch1 - Mais si, ils parlent
Ch2 - Pourquoi les chiens aboient
Ch3 - Les chiens parlent entre eux. Dominants et dominés.
Ch4 - Parler à son chien
Ch5 - Le chien parle avec ses yeux
Ch6 - Pourquoi enfants et chiens se comprennent
Ch7 - Les chiens qui parlent
Ch8 - Parlez-vous chat ?
Ch9 - A l'écoute des chevaux
Ch10 - Entretien avec Odile Van Doom, championne de France de dressage, 1re catégorie. Écurie de la Licorne, Hermeray (78120)
Ch11 - Une aberration de la nature : les oiseaux parleurs
Ch12 - Comprendre le chant des oiseaux
Ch13 - Les messages secrets des dauphins
Ch14 - Dialogues avec les singes
Ch15 - Le langage mystérieux des éléphants
Ch16 - Les animaux se comprennent
Ch17 - Les insectes musiciens
Ch18 - Les prouesses ultrasoniques des chauves-souris
Ch19 - Le mur de la parole
Conclusion
Bibliographie sommaire
Adresses utiles

Préface d'Alexandra Cousteau

Mon père, Philippe Cousteau, fils du commandant, disparu prématurément dans le crash de l'hydravion de recherche qu'il pilotait, pensait que la valeur de la vie ne pouvait se mesurer à l'aune humaine. Il m'a appris que le miracle de cette chimie cosmique d'où dérive toute vie doit être tenu pour sacré ; que chaque être vivant sur notre terre ou dans nos mers a sa valeur propre. Et a droit à la vie, au même titre que les autres.
Aujourd'hui, nous ne cessons de nous éloigner de la nature dont nous sommes issus. Nous nous sommes attribué le droit suprême de préserver ou de supprimer des vies, au gré de nos humeurs, de nos besoins, de nos désirs. Les massacres d'animaux s'intensifient. Après celui de la drogue, le trafic des espèces rares est celui qui rapporte le plus d'argent. En détruisant la forêt tropicale, indispensable à la santé de la planète, l'homme supprime à jamais des centaines d'espèces animales. Ce désastre atteint des niveaux inconnus depuis la disparition des dinosaures il y a 65 millions d'années, au moment de l'émergence des mammifères.
Il est urgent de réagir si nous ne voulons pas léguer à nos enfants un monde ravagé par la cupidité et le profit, la courte-vue de politiciens décisionnaires et l'apathie générale. Il faut unir nos voix en faveur des forêts, des montagnes, des océans. Et des animaux.
Mieux les connaître, mieux les comprendre est le volet principal de cette opération de survie. Nous devons les écouter. Mon père, qui avait organisé plus de trente expéditions pour les observer et les filmer, avait réussi à établir avec eux des liens particuliers. "Dans la nature, a-t-il écrit, je me suis souvent senti très proche d'un animal particulier (dauphin, baleine, tortue, poisson, oiseau, etc.). Je sentais un courant de communication entre l'animal et moi, presque une identité de sentiment, de haine, d'amour, de méfiance. Les animaux expriment leurs sentiments (les mêmes que nous) d'une façon pure, dénuée de complexité ou des restrictions qui nous encombrent."
Bien sûr la question de la communication se pose. Comme Philippe de Wailly, je pense que si le dialogue parfois tourne court, nous en sommes les principaux responsables. Mon grand-père, Jean-Yves Cousteau, mon père, Philippe, n'ont cessé de travailler pour que s'établissent entre les animaux et nous des rapports de confiance. C'est sans doute la clé de notre avenir. Pour rétablir une relation équilibrée avec la nature et sauver ce qui peut encore être sauvé, il faut nous rapprocher des animaux, et les écouter. Ils ont beaucoup à nous dire. Et nous avons beaucoup à apprendre.

Alexandra Cousteau

Extrait

"La pensée, qui est étroitement liée au langage articulé, n'a pas toujours besoin, direz-vous, de s'exprimer par des phrases. L'art, la musique ou le jeu d'échecs n'empruntent rien à la parole, tout en étant de puissants moyens d'expression. Mais, dans ces cas, il semblerait bien qu'on ne puisse guère apprendre à se taire qu'après avoir appris à parler ! Des tentatives sont faites maintenant pour communiquer avec les animaux au moyen de langages humains. Ce ne sont jusqu'ici que travaux de laboratoires. Les animaux ainsi formés sont, ce qu'on appellerait dans l'industrie automobile, des prototypes. Au risque de passer, une fois de plus, pour un incorrigible sentimental, je crois fermement que la compréhension affective qui s'établit entre nous et les animaux reste l'élément essentiel de toute compréhension et toute communication. Il faut entendre les zoopsychologues parler de leurs sujets d'expérience ! A chaque instant, l'affection, la tendresse la plus profonde percent dans leurs propos. Auraient-ils obtenu sans cela, ces remarquables résultats ? A nous de prêter attention aux animaux qui vivent en notre compagnie, aux conseils qu'ils nous donnent et aux voies qu'ils nous désignent. Dans nos villes tentaculaires, l'homme est aussi inadapté, aussi nu qu'à l'aube de l'humanité où il n'avait pour toute fortune que ses mains et son cerveau. L'homme a conquis l'atome, l'espace. Mais il se sent encore plus seul : jamais le problème de la communication ne s'est posé de façon aussi aiguë. Devant ces nuages qui s'accumulent, se tourner vers les animaux est, à mon sens, le recours le plus simple. Accepter la leçon de simplicité, d'affectivité. Admettre qu'au delà de notre système, il existe une autre façon de percevoir le monde, de l'interpréter et d'y vivre en harmonie. Ce que les animaux familiers vous offrent c'est de retrouver, au tréfonds de nous-mêmes, le pouvoir de communication et de contact que tout être vivant possède, mais qu'il n'utilise qu'en partie. Les animaux ne sont pas exigeants."

06 avril 2008

Les grosses bêtes, de Christine Bravo

Les grosses bêtes
Un érotisme inattendu
de Christine Bravo

Il y a les obsédés, les romantiques, ceux qui font ça en bande ou la tête à l'envers... Vous voyez de qui il s'agit ? De nos amis les bêtes, bien sûr ! Alors si vous rêvez de vous réincarner en bestiole, avisez-vous de bien connaître leurs pratiques amoureuses avant de faire votre choix, car après c'est pour la vie ! Le rhinocéros est le spécialiste de l'amour vache. Les fourmis, comme chacun sait, adorent la hiérarchie et le travail : la seule qui ait droit au plaisir, c'est la reine, et encore, une fois dans sa vie. Pour avoir des bébés, la punaise est prête à tout, même à se laisser faire hara-kiri par son mari. Cinquante-quatre love stories concoctées par Christine Bravo, toutes plus drôles les unes que les autres et de surcroît biologiquement exactes.

Les grosses bêtes, Christine Bravo, Editions J'ai lu, 1999, 190 pages

L'introduction du livre

Quand j'étais petite, j'aimais les fourmis. Mais ce qui s'appelle aimer. Je ne faisais rien que les regarder. Je passais des heures accroupie, à essayer d'apprendre la langue fourmi. J'étais sûre qu'avec de la bonne volonté, on finirait par se raconter des trucs. Des histoires de feuilles, de cailloux, de motte de terre, ou carrément, pourquoi pas, des secrets de petites filles ? A cette époque-là, j'avais énormément de soucis avec Béatrice Ségnosse. Béatrice Ségnosse était ma meilleure copine, on ne se disputait presque jamais, sauf à propos des fourmis. Elle les détestait. Elle disait que dans son pays - elle était originaire du Sud-Ouest -, il y avait des insectes formidables. Des papillons, des libellules, des scarabées, des cigales et que ça oui, elle comprenait qu'on les aime. Mais les fourmis, franchement, c'était une toquade de Parisienne. Je rappelais à Béatrice Ségnosse que Mitry-le-Neuf où j'habitais, c'était pas Paris, mais un bled de Seine-et-Marne, que ça n'avait donc rien à voir et qu'elle ferait mieux de fermer sa boîte à camembert.

N'empêche l'été suivant, j'ai demandé à venir en colo dans le Sud-Ouest. Et là, je suis tombée sur devinez quoi ? Des papillons, des libellules, des scarabées, et des cigales. Pour ça, Béatrice Ségnosse n'avait pas exagéré. Je n'avais jamais rien vu d'aussi joli dans la nature. Je passais des heures à genoux dans la campagne, même que les monos disaient : "Christine Bravo, c'est incroyable, elle ne s'intéresse à rien." Cette année-là, j'ai découvert les abeilles, les araignées, les mouches, les guêpes, les moustiques, mais aussi les lézards, les crapauds, les hérissons, et tout ce qu'il est possible de rencontrer dans le Sud-Ouest, c'est-à-dire finalement pas mal de petites et de grosses bêtes. A partir de là, je suis devenue fondue, que dis-je, confite d'amour pour les bestioles. Je veux dire, toutes. Au point que j'ai décidé de les emmener à Mitry. Parfaitement. J'ai pris des boîtes, j'ai fait des trous dans les couvercles, et je les ai bourrées de scarabées et de cigales. (Je n'ai pas pu attraper les papillons ni les libellules, ni d'ailleurs les lézards ou les crapauds.) Puis je les ai lâchés à Mitry-le-Neuf. Plus exactement, dans la rue Henri-Barbusse.

Je ne sais pas ce que sont devenus les scarabées. Ce sont des insectes si sombres, si mystérieux. Ils passent leur vie à traîner des boulettes de tout et de rien, sans jamais avoir l'air joyeux ni agacé. Si ça se trouve, ils se sont perdus dans les tréfonds de la Seine-et-Marne. Mais les cigales ont chanté tout l'été. Et bien davantage. L'hiver, bien sûr, elles se sont tues. Et au printemps, tss-tss, elles ont recommencé. Tout le monde, à Mitry-le-Neuf, se demandait par quel miracle il pouvait y avoir des cigales rue Henri-Barbusse. Il y a même eu des polémiques, comme quoi ce n'étaient pas des cigales mais des grillons de boulanger. Jusqu 'au jour où un voisin de la rue Henri-Barbusse en a attrapé une dans son jardin et a consulté l'encyclopédie de la bibliothèque municipale. Alors, tout le monde a rabattu son caquet et admis qu'il y avait des cigales à Mitry, un point c'était tout. Je ne vous raconte pas la tête de Béatrice Ségnosse quand elle a su ça.

D'un autre côté, cette affaire m'a un peu détournée des fourmis. Disons que j'ai ouvert mon coeur à d'autres curiosités animales. Je ne l'ai jamais refermé.

Christine Bravo

Post-scriptum de l'éditeur

Et quand Christine Bravo ouvre son coeur, elle cherche à savoir qui elle aime ! Les chroniques qui suivent sont le fruit de longues recherches dans les ouvrages scientifiques, et la fantaisie du style n'enlève rien à la rigueur des informations.

Un extrait du chapitre "La baudroie"

La baudroie, plus connue sous le nom de lotte, est un énorme poisson de mer qui passe sa vie à montrer ses grandes dents. En réalité, celle qui montre ses grandes dents, c'est la femelle. Gros comme un dé à coudre, monsieur baudroie ne fait pas le poids devant sa redoutable épouse. Et quand je parle de dé à coudre, il ne s'agit pas d'une métaphore. Dans le ménage, c'est la mère baudroie qui fait la loi. Le père baudroie se plie sans rechigner aux exigences de la matrone. Il est là à tourner autour, ma lolotte par ci, ma lolotte par là. Elle, elle le rembarre brutalement et répond à ses baisers par de grandes baffes. Lui, il s'accroche (il y a des hommes, comme ça, qui n'aiment que les maitresses méchantes.), il plante ses petits dents dans la chair gironde et essaie de se faire oublier. Une fois ancré dans sa femelle géante, le père baudroie perd toute identité. Complètement asservi par son épouse, il va même jusqu'à se dissoudre en elle afin de ne former qu'une seule et même personne. Après un dernier regard sur ce monde cruel, il se branche carrément sur la circulation sanguine de sa femelle et pfffuuuit ! il disparait sous ses écailles douillettes. Du père baudroie, il ne reste bientôt plus qu'une excroissance, une verrue disgracieuse à la surface de la mamma. Le soir, la mère baudroie inspecte ses verrues. Oui, parce que, en plus, elle en a plusieurs. Son dos est plein de mâles dissous, fusionnés, biologiquement soumis à ses moindres désirs. Quand elle a une petite envie sexuelle, la mère baudroie tire un cordon sonnette et ses amants-verrues déversent ses spermatozoïdes en elle. Tout ça sans un mot ni une caresse. ../..

Au sommaire

Le coq
La mante religieuse
La fourmi
Le serpent
L'hippopotame
Le rhinocéros
L'hippocampe
Le lion
L'anatife
Le galago
La pieuvre
Le hibou
La mouche scatophage
La baudroie
La tortue
La mouette rieuse
L'escargot
L'épinoche
Le cochon
Le homard
Le calao
La hyène
La moule
L'autruche
Le crapaud
L'éléphant
Le scorpion
Le blaireau
Le lézard
La punaise
La cigale
L'otarie
Le chimpanzé
Le hérisson
L'héléidé (le moustique)
Le poisson-chirurgien
Le cerf
La libellule
Le crabe violoniste
Le zèbre
La bouvière amère
Le braque de Weimar
La puce du lapin
Le tourteau
L'ornithorynque
L'araignée
La vache et le taureau
Les gobies
Le gorille
La luciole
Le chat
Le titi
La chauve-souris
Le requin

Voir également

- Les petites bêtes, de Christine Bravo
- Les animaux amoureux, de Pascal Picq et Eric Travers
- Manuel universel d'éducation sexuelle, d'Olivia Judson
- Les jeux de l'amour, du hasard et de la mort, de Paul Galand
- Bestiaire érotique, de Jean-Luc Hennig
- Le dépit du gorille amoureux, de Marie-Claude Bomsel

04 avril 2008

Les petites bêtes, de Christine Bravo

Les petites bêtes
de Christine Bravo

Se rouler dans l'herbe, c'est si bon et tellement romantique... Seulement voilà, pendant qu'on fait des galipettes, il y en a qui se frottent les pattes. Qui se disent : "Chouette, qu'est-ce qu'on va se mettre !" A croire que Dieu n'a fabriqué les hommes que pour faire plaisir aux bêtes.

Ce qu'il y a de bien avec Dieu, c'est qu'il n'a pas lésiné sur le plaisir de la création ; il a fabriqué des éléphants à croquer et des fourmis qui ressemblent à Marilyn. Comme il n'y a pas que la beauté qui compte, Dieu a aussi inventé des araignées, des tortues, des chauves-souris. Et pour faire enrager les play-boys, il a donné deux zizis aux lézards et aux serpents, et des testicules jaunes à pois noirs aux crapauds. Pour savoir à quoi ça leur sert, et pourquoi les moustiques ont le cafard, lisez Les petites bêtes !

Les petites bêtes, Christine Bravo, Editions J'ai lu, 1991, 150 pages

Au sommaire

Le crabe
La crevette
La fourmi
Le scorpion
L'escargot
La guêpe
La vache
Le moustique
La moule
La grenouille
Le lézard
La tortue
L'araignée
Le chat
La chauve-souris
Le requin
Le serpent
Le pou, la puce et le morpion
L'éléphant
Mon braque de Weimar

Voir également

- Les grosses bêtes, de Christine Bravo
- Les animaux amoureux, de Pascal Picq et Eric Travers
- Manuel universel d'éducation sexuelle, d'Olivia Judson
- Les jeux de l'amour, du hasard et de la mort, de Paul Galand
- Bestiaire érotique, de Jean-Luc Hennig
- Le dépit du gorille amoureux, de Marie-Claude Bomsel

Pas si bêtes, de Marie-Claude Bomsel

Pas si bêtes
de Marie-Claude Bomsel
avec la collaboration d'Alain Quercy


Vous voulez savoir ce que les animaux pensent de nous ? De nos amours, de nos moeurs, de nos principes? Ecoutez ceux qui peuplent la ménagerie du Museum d'histoire naturelle. Vous accourez pour voir Nenette, l'orang-outang, boire son thé matinal. Mais elle le fait depuis vingt ans, et s'étonne que ça vous intéresse toujours. Colegram, le porc-épic, ne veut plus de vos friandises. Il a des dents pourries. Et maudit les hommes, surtout les dentistes. Mais le pire, ce sont vos allées et venues d'une cage à l'autre. La tortue Kiki, à près de 150 ans, se demande ce qui peut encore vous faire courir. Quant à Lambin, le paresseux, vous le dérangez toujours à l'heure de la sieste : il y consacre dix-huit heures sur vingt-quatre ! Tout ce petit monde a chargé son vétérinaire de vous dire que vous ne l'intéressez absolument pas.

Pas si bêtes, Marie-Claude Bomsel, Alain Quercy, Editions J'ai lu, 1997, 217 pages

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Sommaire

Une journée dans la vie du zoo, en début d'été.

Personnages principaux par ordre d'entrée en scène :

Lambin, le paresseux, 9 ans.
Comme son nom l'indique.

Nénette, orang-outang, 15 ans.
La vedette des lieux, la reine. Ses vassaux : soigneurs et vétérinaires confondus. Ses sujets, toute cette multitude qui vient lui rendre hommage.

Colégram, le porc-épic, 5 ans.
Le mikado n'a pas de secret pour lui.

Loulou, le loup, 8 ans.
Il déteste les chiens - de vieux comptes à régler -, c'est son problème, pas le nôtre.

X, le kangourou, 4 mois.
Sans nom, pas encore sorti de sa poche.

Momone, la guenon cercopithèque, 19 ans.
Féministe à tout poil.

Clara, la girafe, 3 ans.
Elle se monte souvent la tête.

A 377, le piranha, 9 mois.
Le rêveur planant.

Buffalo, le bison, 13 ans.
Son nom ne lui a jamais plu.

Léo, le lion, 12 ans.
Un bon gros pépère.

Coco, perroquet Jaco, 40 ans.
Un fanatique de la communication. Souvent deçu...

Babar, le bharal, 10 ans.
Aussi précieux que méconnu.

Eugénie, la mouette, 2 ans.
Un drôle d'oiseau.

Saturnin, canard coureur indien, 2 ans.
Domestique, donc heureux.

Calamity, l'oie céréopse, 14 ans.
Une dure à cuire.

Kiki, la tortue, entre 100 et 150 ans.
Le doyen de l'endroit et de loin : il est arrivé en 1878, déjà âgé... alors...

Martine, l'ourse, 28 ans.
La mère célibataire. Suffragette et écolo sur les bords.

Kari, le serpent, 8 ans.
En pleine dépression nerveuse. Traumatisé, atteint vraisemblablement du délire de persécution.

Sergio, le lama, 20 ans.
Un voyageur itinérant.

Paris, le cheval de Przewalsky, 18 ans.
L'aristo des lieux.

Tonin, le chien viverrin, 7 ans.
Pas riverain du tout.

Gaétan, la cigogne, 6 ans.
Le dandy danseur.

Théophile, vautour pape, 35 ans.
Un méditatif. Le grand prêcheur.

Juju, le rat, un profiteur !

Petits rôles et figuration :
Rats et autres pigeons, Xerxès, chien-loup, Riri. chat persan.